(we've got a long to go but we got the energy)

jack tyrells

sam claflin | dailysamclaflin ≈ brooke fraser

(nom, prénom): Tyrells, pseudonyme d’un père qu’il a rendu fier. Jack, banal coup de cœur d’une mère, auquel il s’est habitué au fil des ans. (âge, date & lieu de naissance): Vingt-six ans qu’il s’est imposé à la famille Tyrells. Bien que né à Tweed Heads, il se veut explorateur, et vogue à travers l’Europe pour s’enrichir l’esprit. (origines, nationalité): Australien aux origines anglaises, il revient toujours sur sa terre natale. (situation monétaire): Il monte l’échelle sociale et devient, en quelques années, une personnalité à suivre pour le travail qu’il fournit. (métier): Jack se passionne pour la littérature dès qu’il commence à comprendre les mots imprimés dans les livres. C’est tout naturellement qu’il ouvre sa propre maison d’édition, faisant bientôt sa première année, avec succès. (statut civil): Il partage la vie d’une douce beauté à la chevelure dorée. Une perle qui lui donne envie de vivre. (orientation sexuelle): Il s’est posé la question, plus jeune. Puis ses lèvres se sont posées sur celles, douces et brillantes, d’une camarade de classe. Il n’a plus jamais douté, dans les bras rassurants d’une femme. (situation familiale): Fils unique d’un couple qui, malgré les difficultés, rêvait depuis toujours de connaître le bonheur d’avoir un enfant. (traits de caractère): Charismatique, passionné par son travail, méticuleux et assidu, cultivé, jaloux et particulièrement possessif, vindicatif, rationnel, loyal, allègre, fier, protecteur de ce qu’il aime. (avatar): Sam Claflin. (groupe): Autumn.

(met me in your backyard)
Lire, encore et toujours. Ne jamais s’arrêter, même la nuit, alors qu’il a fait la promesse d’éteindre les lumières après le coucher du soleil. C’est une passion, qui le dévore depuis qu’il a su décoder les lettres, les phrases, leurs significations. Lorsqu’il pose ses yeux émeraude sur les pages d’un ouvrage, il se sent pousser des ailes.
Cette ardeur, c’est ce qui l’a poussé à étudier la littérature. Très jeune, il désirait déjà partir en Europe, pour s’enrichir l’esprit, grâce aux mots des autres. France et Italie furent, pendant quelques années, ses deux pays d’adoption, alors qu’il se cherchait, littéralement parlant.
Sans pouvoir s’empêcher de lire, il écrit, également. Ce qui lui passe par la tête, des pensées, comme des histoires complètement inventées. Mais Jack a toujours su qu’il n’en ferait pas son métier. Pourtant, il garde encore ses calepins, noircis par son imagination, dans sa bibliothèque personnelle.
Marié à sa passion, il ne connaît que très tard les joies de la compagnie de ses semblables. Bien qu’ayant des connaissances, Jack ne possède que très peu d’amis, sans pour autant se montrer froid et hautain envers les autres.
L’amour, il la côtoie à travers les personnages dont il dévore les histoires. Lorsqu’il arrive à l’âge des attirances, Jack se sent pourtant perdu, décalé face à la réalité de la vie. Il ne retrouve pas la magie des mots dans ses relations, encore moins celles qu’il partage avec ses petites camarades de classe. Tandis que les adolescents autour de lui se délecte de la chaire des demoiselles, Jack voit en elle bien plus qu’un corps aux courbes flatteuses.
Puis un jour, il la rencontre. Celle dont il rêvait la nuit. Celle qui lui rappelait les mots dans ses livres. Cora fut pour lui une révélation, un nouveau point de départ. Elle l’inspirait, lui donner envie de vivre, d’être la meilleure version de lui-même. Elle était comme une évidence, qu’il s’empressa de saisir. Il la fit sienne, l’aima de tout son être. Bien plus encore lorsqu’elle lui apprit qu’ensemble, il allait créer la vie.
Il comprit rapidement ce désir incessant de porter la cape d’un père. Ce rôle l’obséda, lui donna une nouvelle raison d’être. Il y rêvait la nuit, y penser le jour. Ses mains caressaient délicatement la peau de Cora, dessinant les traits de l'être qu’elle protégeait. Cette période fut également synonyme d’un amour passionnel, qu’il porta sur la mère de son enfant. Il sentit son amour grandit, comme s’il se sentait l’adorait un peu plus encore, si toute fois cela pouvait être possible.
Son rêve se brise en apprenant la perte du bébé. Cet être qu’il avait aimé avant même de pouvoir le tenir entre ses bras. Il en souffre, se terre, pleure sans pouvoir s’arrêter, caché du monde. Il oublie de lire, jette ses calepins, qu’il noircissait de traits incompréhensibles, reflétant sa rage et sa douleur. Il rejette sa colère contre Cora, tout en sachant qu’elle ne peut être coupable d’un tel drame. L’homme logique qu’il était perd toute rationalité, croit en l’impossible, détruit ce qu’il aime. Puis s’enfuit, sans pouvoir lui faire face, sans même une excuse. Il s’enfuit, lâche, anéanti, réduit à rien.
Retour aux sources, sur la terre natale. Retour à la famille, la vraie, celle qui l’accepte malgré les erreurs commises. Tweed Head l’accueille les bras ouverts, bien qu’il n’ait plus la force pour retourner la faveur. Il s’enfonce, un peu à la fois, sombre dans l’oubli, disparaît dans un coin de sa bibliothèque, sans y lire quoi que ce soit. Il ne fait que penser, bien qu’il espère oublier. Jusqu’à ce qu’elle le trouve. Sa sauveuse, son ange gardien.
Alors qu’il émerge, Jack trouve en Ivy une épaule sur laquelle s’appuyer. Elle lui offre sécurité, amour et patiente. Elle l’aide à se remettre debout, à lui donner une nouvelle existence, à oublier ses démons, tout en acceptant qu’il ne lui révèle rien de son passé. Il retrouve un équilibre, se redonne à sa passion pour la littérature et ouvre une petite maison d’édition – Tyrells Compagny – qui, jusqu’à aujourd’hui, semble monter en puissance. Jack se veut guérit, plus fort qu’auparavant. Il lui envoie l’une de ses lettres, de son écriture maladroite et bancale, pour s’excuser, tout en sachant qu’aucun mot ne pourra l’aider à se faire pardonner.

(all across the alienation)
Jack vit en permanence au milieu des livres. Il lit jusqu’aux petites heures du matin, se donne un mal fou à dénicher la perle rare, à trouver l’histoire que tout le monde aura hâte de découvrir, simplement en ayant lu la quatrième de couverture. Alors, bien sûr, ses relations en pâtissent. Il les lègue au second plan, préférant largement la compagnie de personnages fictifs, dénués de jugement envers son existence et ses choix. Néanmoins, il se montre sociable et divertissant en public, charismatique, au point d’attirer les meilleurs à ses côtés. Faussement joyeux lors de soirées données au sein de son entreprise, amical et serviable envers les familiers de sa fiancée, Jack s’en sort à merveille, tout en n'oubliant pas d’être soi-même avec ses véritables proches.

(pseudo, prénom): juste lily. (âge, pays): vingt-ans, pays du fromage et de la baguette (connexion): probablement tous les jours. en tout cas, une bonne partie de la semaine. (un petit mot sur le forum): une perle, sincèrement. le design est superbe et les couleurs parfaites (un smiley):

(told me you were leaving)

Ses yeux émeraude s’ouvrent sur un plafond blanc. La lumière du soleil levant donne à la chambre une atmosphère sereine, paisible. Un cocon, où l’on désire rester à tout prix, emmitouflé dans des draps doux et réconfortants. Puis, elle est là, aussi. Une autre raison de ne pas bouger, d’oublier la journée se profilant, pour simplement profiter de sa présence.
- La belle aux bois dormants serait-elle réveillée ? déclare une voix cristalline, exquise. Il sourit à ses paroles, une nouvelle fois certain que c’est également pour son humour qu’il l’a choisi. D’un geste rapide, sûr, il glisse sur le lit, pour se retrouver au-dessus d’elle, recouvrant de son corps celui de sa belle. Peau contre peau, sa chaleur, réchauffant ses muscles raidis par le sommeil, son sourire, enivrant, dessiné sur ses lèvres, comme un appel au désir.
- Comment fais-tu pour être aussi belle dès le réveil ? claironne-t-il en passant une main dans ses longs cheveux blonds, lisses et soyeux. - C’est inhumain ! Elle rit, de ce rire qui l’a fait craquer, il y a des mois de cela, alors qu’ils partageaient un verre de vin dans son restaurant favori du centre-ville. Il se souvient de cette soirée, comme si c’était hier. La rose couleur sang, qu’il lui a offert en la voyant. Sa robe noire, contrastant avec la pâleur de sa peau. Les discussions sans fin, jusqu’à ce qu’il la raccompagne devant son appartement. Et le baiser qu’ils ont échangé, sur le pas de sa porte. Un baiser chaste, synonyme d’amour naissant, de « et si on se voyait encore, demain ? ».
Comme en réponse à ses souvenirs, elle lui offre ses lèvres en cadeau. Et ses mains, magiques, parcourent son dos dans une caresse incessante, apaisante, jusqu’à ce que leur réveil rappelle la dure réalité de la vie, le travail qui les attend, la journée, longue, fatigante. Mais, avant qu’il lui puisse poser le pied en dehors du lit, elle le retient par la main, lui demandant de revenir, juste un instant. – J’ai rêvé de toi, cette nuit. Il sourit, sans se préoccuper du message, derrière sa remarque. Puis, viennent ses autres mots. – De toi, un enfant dans les bras.
Son visage se décompose. Tandis que ses traits se relâchent, que son sourire disparaît en une fraction de seconde, il se relève, déjà prêt à s’enfuir. Il ne lit pas la déception sur le visage de celle qu’il aime, parce qu’un autre apparaît sans prendre garde dans son esprit.
- Je ne veux pas d’enfant. Sa voix, dure, reflète la douleur qui le transperce, alors que des souvenirs indésirables reviennent à la surface. Il court presque jusqu’à son bureau, s’enferme à double tour. Il sent ses jambes se dérober sous lui, ses yeux se remplir de toutes ces larmes aux goûts de souffrance.
Il reste ainsi un certain moment. Dix minutes, une heure. Quelle importance ? Il ne l’entend pas venir, présume qu’elle se remet du choc de sa réaction. Car qui pourrait le comprendre ? Lui qui n’a fait part à personne de son passé, de cette chose, qu’il a perdu sans rien pouvoir faire pour le sauver ?
En se relevant, il se dirige vers la bibliothèque. Là, entre deux lourds ouvrages, dissimulée aux yeux de tous, une photo reste cachée de la curiosité. Il la retire délicatement, comme une œuvre d’art ancienne, fragile, prête à se désintégrer entre ses doigts. Il observe le couple, prenant la pose devant l’objectif. Sa main, posée sur le ventre rebondi de la femme qu’il aimait. Celle qu’il n’a jamais pu oublié.