(the sky is the limit and
i just wanna float.)

yvaine moon íshildur sharpe

elizabeth olsen | tumblr. ≈ weightless, natasha bedingfield.

(nom, prénom): yvaine moon íshildur, les astres, les étoiles et la galaxie. ses parents sont des scientifiques, chercheur en physique stellaire et professeur en astronomie galactique, qui ne résistèrent pas à l'envie d'inculquer leur passion à leur fille. sharpe est le nom de jeune fille de sa mère qui est beaucoup plus simple à prononcer et à écrire qu'hlíðardóttir. (âge, date & lieu de naissance): âgée de vingt-huit ans, elle est née un dix-huit février dans la grande ville de new-york où elle a passée les cinq premières années de sa vie. (origines, nationalité): elle a des origines anglaises et islandaises grâce à ses parents ainsi que la nationalité américaine en plus. elle hésite à se faire australienne. (situation monétaire): ni trop ni peu, elle se trouve au milieu en subvenant à ses besoins elle-même, elle fait partie de la classe moyenne comme un grand nombre de personnes. (métier): océanologue, pouet pouet canne à pêche. (statut civil): célibataire, autrefois en couple avec une homme plus âgé qu'elle, ils ont rompu lorsqu'elle quitta londres pour emménager en australie non sans avoir réussis à faire un enfant avant. (orientation sexuelle): elle se décrit comme hétérosexuelle et biromantique, beaucoup de personnes pensent qu'elle invente une nouvelle sexualité, elle fait souvent des manifestations pour le droit des personnes lgbt. (situation familiale): elle a encore ses deux parents qui vivent en angleterre avec qui elle n'a jamais eu de problèmes. ils étaient souvent absents, voyageaient autour du globe pour donner des conférences, mais elle ne manquait jamais de rien. elle était la petite princesse protégée de son grand-frère qui recevait toute l'attention et tout l'amour de sa famille jusqu'à la naissance de sa petite sœur. un trio infernal, une fratrie soudée avec de nombreux cousins et cousines qui venaient tous les dimanches faire des repas en famille. c'est d'avoir grandit sans une grande famille qui lui donna envie d'avoir beaucoup d'enfants, mais elle ne s'attendait pas à en avoir un si tôt. la jeune femme est donc maman, elle a un fils de cinq ans qu'elle aime plus que tout. (traits de caractère): décalée, extravertie, grande-gueule, maternelle, possessive, jalouse, grande enfant, maniaque, émotive, sarcastique, provocatrice, empathique, ouverte d'esprit, rancunière. (avatar): elizabeth olsen, la belle. (groupe): autumn.

(met me in your backyard)
01. élevée principalement par une nourrice durant ses jeunes années, cette dernière était sa mère de substitution lorsque ses parents étaient en voyage dans un pays lointain et qu'ils ne pouvaient amener leurs enfants. elle ne leurs en a jamais voulu, ils se débrouillaient pour tous se retrouver, elle a même été bien élevée, mais s'est juré de ne jamais laisser son fils aux soins d'une autre femme trop longtemps 02. elle a beaucoup déménagé dans sa vie, ils étaient une famille plus nomade que sédentaire. elle a vécu cinq ans à new-york, sept à reykjavik et neuf à londres avant de partir au dernier moment avec son frère ainé pour tweed heads. 03. elle est parfaitement bilingue, l'anglais et l'islandais non plus aucun secret pour elle. elle aimerait apprendre plus de langues, le français serait l'idéal pour elle qui aimerait pouvoir visiter paris un jour 04. elle a voulu être professeur, archéologue, psychologue, musicienne et même avocate, c'est pour ça que sa scolarité fut quelque peu difficile, elle n'a jamais vraiment su ce qu'elle voulait faire jusqu'à découvrir l'océanologie arrivée en australie. petite elle pensait qu'elle pouvait respirer sous l'eau, son plus grand rêve était d'être une sirène et de vivre dans un palais sous-marin. elle se sent beaucoup plus à l'aise dans la flotte 05. c'est cet amour pour la musique qui la fit rencontrer un certain tate, il y a plusieurs années de cela, alors qu'elle vivait encore en angleterre. musicien, inconnu, il n'en fallu pas plus à yvaine pour déballer sa vie devant lui à la recherche d'une épaule nouvelle sur laquelle déversée ses soucis, ses problèmes. ils ne se connurent pas longtemps, assez pour qu'elle l'apprécie un peu plus qu'elle ne le devait et s'en veuille pour ça, elle qui était en couple 06. ses parents furent quelque peu déçus qu'elle ne s'intéresse pas autant à l'univers. elle éprouve une grande fascination pour les étoiles, mais jamais elle ne pourrait travailler dessus, elle ne pourrait pas suivre les pas de ses parents. elle aurait l'impression de tricher, elle veut faire ses preuves et s'en sortir par elle-même 07. geek dans l'âme, on peut lui poser n'importe quelle question sur la science-fiction et les super-héros qu'elle saurait y répondre. c'est une grande fan de séries, elle pourrait passer son temps coller devant son ordinateur à se goinfrer de chips et énerver son fils en ne cessant de parler pour déballer toutes ses connaissances en la matière 08. elle avait vingt-et-un ans lorsqu'elle tomba enceinte, elle ne s'en rendit pas compte jusqu'à son cinquième mois, déni de grossesse suite à une séparation douloureuse. le père était plus âgé qu'elle, il n'a jamais su ce qu'elle est devenue, elle décida de quitter londres pour l'australie sans jamais lui dire. elle n'a jamais réussi à le contacter, même si elle l'a souvent voulu 09. c'est une grande marmotte, elle dort comme une pierre. le bruit ne la dérange nullement, c'est même plutôt rassurant pour elle qui est habituée aux grandes villes où l'on ne dort jamais 10. elle carbure au café à la vanille, il lui faut sa caféine au moins une fois par jour, elle pourrait faire des crises si elle n'a pas sa tasse. il est possible de l'amadouer avec du thé aussi, si elle le veut bien 11. elle est habituée au froid, aux nuages, à la pluie, au mauvais temps. le soleil cuisant de l'australie la tue, elle ne supporte pas cette chaleur, mais c'est une très bonne excuse pour pouvoir se rendre à la plage près de chez elle.

(all across the alienation)
yvaine est une jeune femme spontanée, elle ne réfléchit pas vraiment avant d'agir et encore moins avant de parler. elle n'a pas de mal à se faire des amis, c'est une personne très ouverte, très joyeuse et particulièrement extravertie. avec elle c'est soit oui soit non, on l'aime ou on la déteste, il n'y a pas de milieu. avec son côté enfantin elle fait le clown, le pitre et ça fait rire les autres. elle aime rendre les gens heureux. son grand cœur est son plus gros défaut, prêt à accueillir le monde entier s'il le fallait. pourtant, elle n'est pas la plus populaire, elle préfère avoir un nombre restreint d'amis proches qu'une masse d'inconnus qu'elle finira pas perdre de vue. elle prend très mal le fait de perdre une amitié, très sensible elle pourra s'en vouloir pendant des mois avant d'en vouloir à l'autre, pour s'en vouloir à elle et ainsi de suite. jalouse en amitié, elle peut prendre très mal le fait que les personnes proches d'elle passent du temps avec d'autres personnes. elle a conscience que ce sentiment est mauvais, qu'elle ne devrait pas ressentir ça, mais elle ne peut s'en empêcher. très franche et grande gueule, elle n’hésite pas à se disputer lorsqu'elle veut faire entendre sa voix ce qui peut en agacer plus d'un. d'ailleurs elle hurle plus qu'elle ne parle, avec elle il ne faut pas avoir peur de hausser le ton. ce qu'elle fait est très exagéré, ses blagues sont souvent si nulles qu'elles font rire. de plus, être devenue maman si tôt lui a permis de développer son côté maternel, elle cajole ceux qu'elle aime, c'est une bonne oreille attentive. en résumé yvaine c'est un peu un mélange de phoebe et monica, bizarre, décalée, emportée et mère poule.

(pseudo, prénom): maximoffs. (âge, pays): vingt ans dans presque six mois, tuez moi et suisse aussi, londres me manque (connexion): VIVA LES VACANCES tous les jours maybe (un petit mot sur le forum): il ey bô     mais je rajouterais plus de smileys et les signatures ne marchent pas (un smiley):   ah que sisi  

(chapter I.)
« yvaine ? where are you darling ? » la petite blonde se promenait au bord du lagon, les bras écartés elle suivait cette ligne invisible qu'elle s'efforçait de ne pas manquer sous risque de tomber dans l'eau. des jeux d'enfants un peu trop dangereux pour une enfant qui ne savait pas encore nager. elle ne s'habituait pas aux changements drastiques qu'elle vivait ici, dans cette ville froide bien au nord. les bruits de la big apple lui manquaient, cette circulation nuit et jour, ces immeubles illuminés. elle n'y avait vécu que cinq petites années, bientôt elle les oubliera, elle ne se souviendra que de reykjavik et des aurores boréales. « here mommy ! » elle fait signe à sa mère qui cherchait parmi les gens présent. elle pourrait même entendre le soupir de soulagement de cette dernière lorsqu'elle la vit accrochée à la barrière. la grande dame la rejoignit en quelques enjambées, s'agenouillant pour être à sa taille. « never do that again yvi, i nearly had a heart attack » la blondinette baisse les yeux honteuse, se triturant les mains, cherchant quelle bêtise elle allait bien pouvoir inventer. « i'm sorry mommy, i was just following.. the rabbit ! » sa mère la regarde, de son regard interrogateur si bleu, deux morceaux du ciel. « ooh, was he going to take you to wonderland ? » elle hoche de la tête vigoureusement, des mèches lui tombent devant son visage de poupée, enfantin. elles lui cachent ses grands yeux verts, bleus, gris, une couleur presque indéchiffrable. elle se mord la lèvre inférieure et regarde les alentours. « when are we going back home mommy ? » sa mère lui caresse la touche de ses longs doigts fins, refroidis par le vent d'hiver. « this is our home now honey, you're gonna love it, i promise you » l'enfant doute, peut-être que oui finalement, peut-être qu'elle aimera cet endroit. « okay maybe but.. can i have an ice cream ? and chocolate with jelly babies too ? » elle rentre la tête dans les épaules, fait les gros yeux et prend son air angélique. « come on mommyyyyy ! » elle sautille sur place, emmitouflée dans sa grosse veste qui la couvre jusqu'au cou. elle se jette sur sa mère pour la réchauffer, elle frotte son petit nez rouge contre son oreille très chaude. ses cheveux bruns, ondulés, sentaient bon la fleur d'oranger. elle avait cette beauté très années cinquante, un visage si rond, si blanc. ne lui manquait plus que ces cheveux noirs pour une parfaite incarnation de blanche-neige. « alright alright. come with me, your father and your brother are waiting for you » elle regarde dans la direction que sa mère montre, beaucoup d'inconnus se baignent dans ces eaux thermales, beaucoup trop pour qu'elle puisse distinguer la moindre chose.

(chapter II.)
« HEY BROTHEEEER ! BROTHEEER WAKE UUUUP ! » elle soupire en cognant à la porte de la chambre de son frère. ils allaient encore être en retard en cours et tout ça pourquoi ? parce que monsieur avait trop festoyé la veille et qu'il était encore rentré en douce. elle était jeune yvaine, elle n'avait que onze ans, mais elle savait ce genre de chose. son esprit vif pouvait renifler les embrouilles à trois kilomètres. « yvi, why are you shouting ? » elle se retourne pour voir sa sœur, la dernière de la fratrie, sur le seuil de sa chambre, les yeux encore endormis. « oh pumpkin i'm so sorry ! go back to sleep little pie, i'm talking to our stupid brother » l'enfant se frotte les yeux, elle baille et jette un coup d’œil dans le couloir. « where's mommy ? » elle regarde sa jeune sœur, son cœur se serre, elle se mord la lèvre. tant pis pour l'école, un retard de plus ou de moins, qu'est-ce que ça allait changer de toute façon ? « she had to leave earlier this morning, but don't you worry, she'll be back soon. do you want me to tell you a story so you can sleep ? » la petite murmure un petit "oui" à peine audible et retourne dans sa chambre plongée dans l'obscurité. yvaine souffle, elle ira tuer son frère plus tard, avec une batte de baseball, et un seau remplit de glaçons. « did mommy tell you the story of the lonely moonflower ? no ? well, listen to me you must little marmalade. it says that every century, the moon cries a single tear that falls on the earth.. » elle lui caresse ses bouclettes, prenant un ton si doux et calme qu'elle pourrait s'endormir elle-même. sa jeune soeur ne tarde pas à replonger dans le monde des rêves, doux monde qu'yvaine aimerait ne pas avoir à quitter. ce monde où tout est possible, où les barrières n'existent pas. voler haut, toujours plus haut ou nager dans les profondeurs de l'océan, là où les poissons prennent la couleur des arc-en-ciel. « yvi, you're not going to school today ? what's wrong, are you sick ? is nova sick ? where's your nanny.. » son père se tient devant la porte. un grand homme maigre dont les rides ont rongé le visage depuis bien des années. chercheur en physique stellaire, il veut à se surpasser dans son travail tout en prenant du temps pour sa famille, sa grande famille. « no we're alright, i was just waiting for orion but you know is a sleepyhead. no one can wake him up, not even the powerful odin, i'm sure but urgh i'm so gonna make a tortilla with his guts, he won't see that coming ! » et durant sa tirade contre son frère, elle serrait l'un des ours de sa sœur. elle le serrait si fort que sa tête aurait pu exploser. meurtrière de peluches. « do not speak like that please. i'll take care of your sister, go see your brother and eat something. you're already late, you can skip the morning classes, but it's the last time yvaine ! » elle se relève d'un bond et manque de s'étaler sur le sol en trébuchant sur un des jouets qui jonche la chambre. son père lui lance un regard désespéré. la plus maladroite de ses enfants, la grande gueule de la famille, la plus bizarre. elle s'en va vers la cuisine à l'étage en dessous, ses grosses chaussettes glissent sur le sol froid, son pull se coince à chaque fois qu'elle effleure un meuble. tout était vieux chez eux. ses parents lui disaient souvent que les vieux objets avaient plus d'âmes, avaient une véritable histoire qui les suivait. ils n'étaient pas friands des nouveautés, ils transmirent cet amour du véritable à leur fille. cet amour du vieux, de l'ancien, de l'abimé qui peut se réparer avec patience et minutie. patience, c'est bien une chose qu'yvaine n'a pas, au plus grand damne de.. de tout le monde en fait. mais elle a un grand cœur yvaine, une âme multicolore prête à égayer le monde, l'univers. sa voix porte jusqu'au quartier voisin, mais son sourire pourrait faire fondre la neige, comme un soleil. un soleil ambulant, voilà ce qu'elle est. « oy, YVI ! why'd you wake me up ? dammit ! my head's gonna explode.. » pauvre bibou, il a une migraine ? pauvre bébé. elle le regarde de travers, avalant une tartine au nutella, se moquant de lui en imitant sa gestuelle. « WE WERE LATE, THAT'S WHY YOU PUDDING ! you should stop partying all night, look at you, you're a mess orion » elle va se servir un chocolat bien chaud dans sa tasse escargot, une merveille qu'elle avait fait de ses propres petites mains lorsqu'elle avait l'âge de sa sœur. une merveille est un bien grand mot, disons juste qu'elle faisait partie des souvenirs de la famille. « stop shouting, for odin's sake ! i'm gonna throw up, who gave me a sister like you dammit » elle lui chatouille l'oreille avec la plume de paon qui trônait sur la table, très cliché. « you love me, come on say it » il la repousse violemment, se massant les tempes. « go away witch, i won't fall for you ! » elle continue à le chatouiller, elle n'est pas du genre à se rendre si facilement la yvaine. et puis, embêter son frère est l'un de ses passes temps préférés. « say : yvaine i love you my sweet little sister and i'll do everything for you » il feins de lui mordre la main, il soupire et laisse sa tête retomber sur la vieille table en chêne. « okay fine ! what do you want evil sorceress ? » elle va l'imiter sur la chaise en face, de l'autre côté de cette imposante table. « what i waaaant.. take me to your next party ! » il manque de tomber, se retient comme il peut. « ya crazy ? nope, no way, nope, you're eleven ! » elle le boude, croise les bras. « whaaaat ? who do you think you are ? you were worse ! come on, it'll be funny ! » énervante, oui elle l'était aussi, très même. « .. fine you traitress ! we'll go out once we arrive in london, not now, mom and dad are so gonna kill me.. » elle regarde par la fenêtre, son regard bleu s'attriste à l'idée de devoir partir aussi loin. encore une fois, elle allait devoir dire adieu à ce pays, à cette ville. ils allaient devoir tout recommencer ailleurs. « i don't wanna go.. » il vient faire le tour pour la serrer dans ses bras, un contact réconfortant pour elle. « you'll get use to it, i promise » oui, encore une promesse.

(chapter III.)
« sooo, you're still with him ? » sa sœur venait de s'affaler sur son lit. dehors il pleuvait des cordes, les chiens et les chats s'étaient réfugies où ils le pouvaient pour échapper au déluge. « yes of course, he's so sweet you know, i'd eat him with chocolate and cream if i could ! » elle remue sur son fauteuil, elle bouge ses bras dans tous les sens en balançant ses jambes d'avant en arrière. « well, you can so have fun and take strawberries too, it's always better » elle balance un cousin à la face de sa soeur, prenant un air offusqué. ils grandissent vite, si vite. hier encore elle avait l'impression qu'elle cette petite entremetteuse n'avait que huit ans. huit ans et qu'elle réclamait encore des histoires pour s'endormir. « shut up you.. pringles ! » la petite insolente lui tire la langue, attrapant un de ses bonbons dans leur pot. ses bonbons, les siens qu'elle a gagné à la sueur de son front en babysittant les enfants des voisins. « yeah right, you've been together for what, three years ? so you're the virgin mary and i'm the queen, how freaking cool is that ? » elle s'élance à sa poursuite à travers, prête à lui savonner la bouche avec de l'eau de javel. oh ce n'était pas méchant, yvaine connaissait trop bien sa sœur, elle adorait provoquer les autres pour les faire sortir de leurs gonds. elle réussissait à merveille. « girls please ! stop running now ! yvaine, there's a phone call for you » elle abandonne sa poursuite, elle se vengera plus tard de toute façon, après avoir fait payer son frère pour sa blague de la mousse à raser. « hello ? » de l'autre côté du fil elle entendait le bruit des voitures, le bruit des gouttes de pluie qui tombaient sur les toits, sur le sol. elle aurait même pu sentir l'odeur, cette odeur si enivrante de terre mouillée. « hi darling it's me, you alright ? we were supposed to meet, you forgot ? » elle regarde ses montres, lance un regard désespéré à sa mère qui hausse les épaules. elle ne savait même plus quel jour il était. « y.. yeah honeypie, i did not forget, pff, who do you think i am ? did i ever forget something ? » gros silence, personne ne dit rien. « well, there was one time when.. » elle le coupe brusquement, prenant un air très offensé. « AND YOU WERE ANSWERING ! w.. leave it, not gonna talk about it. nope nope, i'm mad at you now and.. hang on, there's someone at the door BUT STAY HERE, i've got a lot of things to say ! » elle traverse son bout de chemin jusqu'à la porte, sa mère s'étant réfugiée dans la cuisine pour ne pas subir ses foudres, son petit caractère de cochon boudeur comme aimait le dire son père. « COMING, i'm heeeere.. » elle se fige sur le pas de la porte après l'avoir ouverte d'un grand coup sec beaucoup plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. si la vitre se brise encore, elle devra payer de sa poche cette fois. « so you're mad at me ? i should be the one who's furious » elle le dévisage de haut en bas, même sous la pluie, même avec cette mine renfrognée elle le trouvait beau. « what are you doing here ? » elle recroise les bras, sa marque de fabrique lorsqu'elle prend cet air détaché et un peu froid dans le fond. « you did not answer » il sourit maintenant, yvaine manque de perdre l'équilibre et s'appuie contre le mur, s'éclaircissant la gorge. « well i don't want to and i don't have to soo.. » il vient la faire taire, elle manque de tomber pour la deuxième fois, il passe ses bras autour d'elle. ses lèvres sont froides, gelées même à cause du froid, mais c'est ce qu'elle aime chez lui. l'eau calme, ce côté très british, ce flegme qu'elle était la seule à pouvoir ébranler. oh elle adorait l'énerver, autant qu'elle détestait quand il lui faisait perdre les pédales. « you're coming in the rain like the freaking prince charming and you think you can make me shut up with a kiss, bu.. who the hell do you think you are ? » il l'embrasse, plus insistant, tout en douceur pourtant. c'est ce qu'il sait faire de mieux. « i hate you, moron » elle ne veut pas se disputer, rajouter une couche. elle vient enfouir son visage contre son torse, sa chemise trempée par la pluie ne la dérangeait pas, au contraire. « nah you don't, little one » elle lui donne un coup d'épaule, minime vengeance.

(chapter IV.)

« hi tate it's yvaine, remember me ? it's the.. idon'tevenknow message i leave you.. » elle éloigne son téléphone d'elle, soupire un bon coup en frottant ses yeux. c'était fini, c'était terminé. elle avait rompu avec lui, après quatre ans de relation. oh bien sûr, ils avaient eu des hauts et des bas, beaucoup même, mais jamais ils n'avaient pensé terminer comme ça, aussi brusquement. « i just wanted to know if you were alright because.. cause i'm not.. » elle pleure, elle n'arrive pas à se retenir. elle s'affale sur son lit, hurle dans son oreiller. elle ne pensait pas que ça ferait aussi mal. c'est vrai, sa première grosse déception amoureuse. ça la tuait de l'intérieur, la rongeait même. ça lui donnait envie de casser quelque chose, de donner des coups aux murs. elle ne prend pas le temps de raccrocher, elle balance son téléphone à travers sa chambre, il vient atterrir miraculeusement dans un de ses cartons. elle regarde autour d'elle de ses yeux rougis. elle ne pouvait plus rester ici, elle devait partir, elle se sentait étouffer. son frère avait une opportunité de carrière en australie, il lui avait proposé de l'accompagner pour l'aider à s'installer, mais elle avait longtemps refusé. elle ne voulait pas se séparer de celui qu'elle aimait aussi longtemps, mais aujourd'hui c'était différent, les choses avaient changé, le monde autour d'elle semblait tourner trop vite, elle n'arrivait plus à le suivre. elle ferme les yeux tranquillement. dehors il pleuvait des cordes, les chiens et les chats s'étaient réfugies où ils le pouvaient pour échapper au déluge. mais lui ne reviendrait pas.

« hi it's me again, yep again. i don't know what you're doing, where you are, you just disappeared. okay, it's all perfectly fine. i mean, it's not like we were friends or something like that » elle referme sa valise, le grand départ était prévu pour le lendemain soir. elle ne savait pas encore ce qu'elle ferait une fois arriver. squatter avec son frère, déprimer en mangeant des sucreries. elle n'allait pas aimer l'australie, elle le savait déjà. cette chaleur constante, ces bestioles étranges. ce n'était pas fait pour elle. « i'm finally leaving london tomorrow so i just wanted to tell you that i was.. happy to have met you, it was great » peut-être trop heureuse oui. ils s'étaient rencontrés dans ce café où elle était seule avec elle-même, seule après une dispute avec celui qui n'était plus rien pour elle à présent. il était venu à sa table, une apparition divine, presque salvatrice pour la jeune femme. un inconnu qui avait bien voulu l'écouter, un musicien doué. la musique, une passion qui les unissait tous les deux. lui réussissait, elle se perdait. elle l'admirait pour ça, pour suivre ses rêves, céder à ses envies. elle pensait que ça faisait une éternité pourtant qu'ils s'étaient rencontrés. ils auraient pu vivre une belle amitié durable s'ils n'avaient pas perdu contacte aussi brusquement. yvaine ne saura sans doute jamais la raison. « so, i hope you're gonna do amazing.. even if i'm gonna blow up your brain if we meet again you  donkey.. poop ! » elle attrape son passeport sur sa table de nuit, elle le regarde un long moment avant de le lancer dans son sac. son téléphone vibre lorsqu'elle le met à charger, elle en profite pour effacer certains numéros, souvenir du passé.

(chapter V.)

« do you want me to dance the cha-cha-cha doc, so you can see it ? » allongée chez le médecin, elle attendait la fin de l’osculation en urgence après avoir avalé une malheureuse bille. une petite bille de rien du tout, minuscule, c'est pour ça qu'elle ne l'avait pas vu dans son plat. « no wait don't move.. i think i see it » une échographie, rien que ça. elle avait froid, son ventre était gelé. cette sensation la réconfortait quelque peu, elle mourait de chaud depuis qu'elle était arrivée. « and ? am i going to die ? please no ! pleeeease, save me, i'm way too young to dieee ! » elle pleure, de fausses larmes, une exagération de sa part. le médecin reste silencieux, il ne lui répond même pas et ça l'agace. « AM I GONNA DIE OR NOT DOC ? DON'T LEAVE ME LIKE THAT ! » il sursaute, la foudroie du regard, la pétrifie sur place presque. il reporte son attention sur sa machine, machine dont yvaine n'a aucune idée du nom. « you're perfectly okay but.. » il ne termine pas, laisse sa phrase en suspense, terrifie yvaine par la même occasion. « BUT WHAT ? can i play pinball with it or.. » il retourne l'écran dans un mouvement dramatique, au ralenti, un geste qui sembla durer des heures pour la jeune femme. « you're pregnant, five months i think » elle regarde l'écran, n'arrivant pas à y croire, refusant d'y croire. et pourtant il était bien là, à l'intérieur d'elle, son bébé. Instinctivement, elle porte sa main à son ventre, plat, pas une seule courbe, pas une seule bosse. elle montre en tremblant l'écran à son docteur, profitant de s'essuyer sur sa blouse. « but.. but.. how ? how can her be five months ? i.. i haven't notice her, if i was pregnant i would have noticed my daughter how.. WHAT THE HELL ?! » enceinte sans le savoir, une blague et quelle blague. elle ne pouvait pas avoir un enfant, porter la vie en elle sans en être consciente. c'était impossible, inconcevable pour elle. « it's called pregnancy denial, it's rare, but it happens sometimes. i have to do some tests, see if the little boy's okay, not a girl, sorry » elle se nettoie, ne sait plus quoi dire. c'est insensé, c'était impossible qu'une telle chose puisse exister pour elle. elle recommence à caresser son ventre, doucement, à tracer des lignes imaginaires. c'est un bébé, c'est un petit bébé, le sien. maman, elle allait devenir maman et elle n'y était pas préparée.

« you okay ? the job's not too exhausting ? » dans sa cuisine avec son frère et son fils, yvaine préparait des raviolis pour la journée pâtes. « well yeah, it kills me, but i like it you know. give me the salt, please bunny » son fils accoure vers elle. sa petite tête brune n'arrive même pas à la hauteur du meuble cuisine, il était encore jeune, jeune et petit, un petit ange qu'elle mangerait bien tout entier. « mooooom, i want some caaake ! » il sautille sur place, les mains jointes, les yeux grands ouverts, prêts à la noyer de leur couleur si bleue. elle ne peut pas résister à ça, pas à cette petite bouille d'ange. « you want ? are you sure ? » elle lui sourit, elle se jetterait bien sur lui pour l'étouffer sous les câlins, l'étouffer sous son amour. « yes ! i am ! cause i'm a superhero, and superheroes looooove caaakes ! » il tisse une toile, aujourd'hui il semblerait qu'il soit spiderman. elle lève les mains en l'air, le gicle avec l'eau du robinet avant de tomber à genoux sur le sol pour le chatouiller, le faire tourner dans tous les sens, le noyer sous des baisers baveux qu'il refuse de se laisser donner. insolent d'amour. « nothing like his father that one, hein » son cœur la lâche, elle se tourne vers son frère, elle se tourne vers son fils qui l'interroge du regard. il a ces mimiques, ce visage qui lui rappelle tant son père, cet homme qu'elle n'a plus revu depuis cinq ans. matthew ne le connait pas, yvaine a prit grand soin de lui mentir et d'effacer toutes traces de lui dans sa vie. mérite-t-il de connaitre son fils ? sûrement, elle n'est pas inhumaine. « little carrot, can you leave your mommy and uncle alone, please ? you can take the whooole cake and watch avengers assemble in the room, okay ? but if you come back all dirty and don't eat your pasta i'll call the joker to punish you ! » il ne rechigne pas, plutôt heureux de pouvoir se goinfrer devant la télé sans que sa mère ne vienne l'énerver pour un oui ou pour un non avec ses gestes d'affection. la jeune femme attend qu'il ait fermé la porte de sa chambre avant de lancer l'éponge sur son frère, rongé par l'envie de l'étrangler. « can you not ? for fuck's sake.. he still thinks his father is on a secret mission ! » elle essaye de ne pas lui hurler dans les oreilles, il lève les mains en l'air pour s'excuser avant de la désigner d'un doigt accusateur. « okay i'm sorry, but you should tell him the truth cause he ain't gonna believe that all his life. that boy's clever, what are you gonna do then ? why don't you call him ? ask him how is doing, nova told me that she saw him the other day.. » elle laisse tomber ses couverts sur le sol, elle pensait être assez forte pour surmonter sa peine, surmonter sa perte, surmonter le fait qu'elle ne serait plus jamais dans ses bras, qu'elle ne le verrait plus. son cœur encore plus lourd pèse dans sa poitrine, elle en aurait presque du mal à respirer. orion vient lui serrer la main, caressant son front d'un doigt, écartant ses mèches de devant ses yeux. « i won't be able to do that, i'm not strong enough to talk to him, not after what happened, not now.. » il lui donne une pichenette sur le nez, vient la serrer dans ses bras et poser son menton sur son épaule. « well, i can call him myself if you want and make silly voices » elle se débat, lui donne un coup de coude dans le ventre et retourne à ses raviolis en se saisissant de la spatule. « shut up you know.. you know what, forget it. don't call him, don't talk about him, don't mention him, don't even think about him i don't wanna see him, i'm perfectly fine without this.. stupid avocado ! now, do you wanna eat with us or not ? talk about him again and i swear i'm gonna kick your ass and throw you off the window, freaking stale sandwich ! » elle remue dans la casserole, elle n'a jamais été douée en cuisine, mais se défouler sur les pauvres pâtes lui faisait un bien fou.

Yvaine Sharpe a écrit:

cora, ah non, moi c'est milly je comprends comment tu as confondu, maximoffs. est un ancien pseudo, mais je préfère l'utiliser parce que spf je trouve pas ça très jolie j'espère que tu n'es pas trop déçue
en tout cas j'aime beaucoup ton pseudo et lily
merci pour la réservation aussi

Je me sens trop bête maintenant
Il n'y a pas de souci, ça ne m'empêche pas de t'aimer tout autant Il nous faudra un lien, c'est sûr et certain

comme ces deux cocos:

ale alejandrooo  
merci ma belle

merci beautiful, ton pseudo est magnifique  

hey jamie
merci