(mieux vaut se casser le nez que le cœur.)

jezabel daniels

lucy hale | fuckyeahlucyyhale ≈ chuck bass, gossip girl

(nom, prénom): jaz, plus personne ne l'appelle jezabel depuis bien longtemps, daniels le nom de son père, un incapable. (âge, date & lieu de naissance): 24 ans, elle née le 20 juin 1991 à Tweed Heads. (origines, nationalité): des origines italiennes par sa mère et de nationalité australienne. (situation monétaire): elle s'en sort avec l'argent que lui a légué sa grand-mère et son boulot, disons qu'elle fait parti de la classe moyenne. (métier): animatrice radio + barmaid certains week-end. (statut civil): depuis qu'elle est malade, jaz n'ose plus quitter son célibat de peur de souffrir et de faire souffrir quelqu'un. (orientation sexuelle): hétéro. (situation familiale): elle n'a plus vu ses parents depuis plus de quatre ans, ils ne sont pour elle que des incapables qui ne l'ont jamais aimée. (traits de caractère): battante, obstinée, spontanée, franche, attachante, impulsive, renfermée, aimante,  (avatar): lucy kate hale (groupe): autumn

(met me in your backyard)
sa naissance n'était pas désirée, ses parents étaient trop jeunes, trop immature et surtout totalement incapables d'élever un enfant. sa mère se souvenait parfois, entre deux ou trois joints, qu'il fallait qu'elle aille récupérer sa fille à l'école et son père ne lui a jamais adressé plus de trois mots elle s'est elle-même constitué une famille composée de ses amis les plus proches elle pourrait passer des heures à nager tant cela l'apaise il y a un an, elle a appris qu'elle avait une tumeur, pour ne pas effrayer ses amis, elle a quitté la ville pendant trois mois, prétextant une visite à une vieille tante malade aujourd'hui, elle leur cache toujours sa maladie pour ne pas les attrister, ou peut-être parce qu'elle ne l'assume pas réellement les médecins lui ont donné à peu près cinq ans, peut-être plus, peut-être moins elle continue à vivre comme si de rien n'était, pourtant bien consciente qu'elle va mourir elle s'est acheté un poisson, bobby, à qui elle raconte sa journée quand elle rentre chez elle elle s'éloigne instinctivement des hommes depuis qu'elle sait qu'elle est malade elle aurait aimé avoir une petite sœur, quelqu'un sur qui elle aurait pu veiller et elle a reporté tout cet amour sur olivia elle connaît lawrence depuis toujours et lui a toujours tout confié, aujourd'hui, elle se sent mal de ne pas lui avouer pour sa maladie

(all across the alienation)
jaz a toujours été une meneuse, prête à tout pour ses proches. d'un naturel souriante et intrépide lorsqu'elle est avec ses amis, elle semble beaucoup plus dure lorsqu'elle est entourée d'inconnus. si elle donne énormément aux gens qu'elle aime, elle n'accorde pas facilement sa confiance pour autant et ne supporte pas la trahison et le mensonge qui sont rédhibitoires pour elle. depuis qu'elle est malade, son rapport avec les hommes est devenu compliqué puisqu'elle n'ose plus aller vers un homme, de peur de souffrir ou de le faire souffrir.

(pseudo, prénom): childhood, megane (âge, pays): vingt ans, france (connexion): j'essaie de passer tous les jours, mais comme c'est les vacances je profite alors il se peut que je ne passe pas pendant un jour ou deux des fois. (un petit mot sur le forum): vous êtes beaux    (un smiley):    

(told me you were leaving)
Dans cette chambre aux murs beaucoup trop blanc, Jaz ouvre les yeux difficilement avec l'impression qu'un train lui est passé dessus. Doucement, elle s'habitue à la lumière et finit par comprendre où elle se trouve. Jezabel Daniels ? demande-t-il en jetant un œil sur sa feuille. Elle se tourne vers lui et acquiesce sans pour autant comprendre ce qu'il se passe vraiment. Vous avez été admise ce matin très tôt, des témoins ont dit que vous aviez quitté la boite de nuit ou vous travaillez et que vous n'aviez pas l'air bien. Il marque une pause et inspire un grand coup, sans vraiment s'en rendre compte, Jaz commence à paniquer devant la mine déconfite du médecin devant elle. Dites quelque chose, s'il vous plait. Sa voix se brise, sans pour autant se l'avouer, elle avait compris. Des passants vous ont trouvée inconsciente dans la ruelle derrière la boîte de nuit, c'est moi qui ai fait les premiers examens et vous étiez vraiment mal en point. De nouveau il s'arrête, mais seulement pour reprendre son souffle cette fois. Vous avez une tumeur au cerveau Jezabel. Elle lève les yeux vers lui, cherchant tant bien que mal à comprendre ce qu'il se passe. Les mots tournent encore et encore dans sa tête, tumeur, c'est ça qu'il a dit. Jaz. Je m'appelle Jaz. C'est le seul truc qu'elle répond et elle détourne le regard pour qu'il ne voit pas les larmes qui coulent sur sa joue. Il se lève et passe sa main dans ses cheveux, visiblement gêné. Voulez-vous que j'appelle quelqu'un ? Qui pourrait-elle appeler ? A qui aurait-elle la force d'annoncer qu'une tumeur était en train de lui ronger le cerveau ? Personne. Non merci, je vais rentrer seule. Répond-elle en ravalant ses larmes. Sans même lever les yeux vers lui, elle rassemble ses affaires et inspire un grand coup. Il faut que vous passiez à l'accueil pour que la secrétaire vous donne tous les papiers. Lance-t-il alors qu'il se tient dans l'encadrement de la porte.

Ce n'est que quelques jours plus tard, assise sur ce banc dans un parc à côté de chez elle qu'elle a fini par comprendre ce qui lui arrivait. Seule, assise ici, elle s'est mise à pleurer sans même penser à ce qui se passait autour d'elle. Besoin d'aide mademoiselle ? Surprise, elle lève ses grands yeux noisettes vers lui. Je peux m'asseoir ? Sans réfléchir, Jaz acquiesce tandis qu'il s'assoit à côté d'elle. Il avait un regard hypnotisant, de ceux qui nous marquent à vie. Vous parlez ma langue ? Devant l'air si perplexe qu'il affiche, Jaz ne peut s'empêcher de sourire. Oui je parle votre langue. Sans en rajouter plus, elle laisse son regard épouser l'horizon. Vous allez me dire ce qui se passe ou vous allez rester là à regarder le ciel comme si quelqu'un allait soudainement arriver pour vous aider ? Il avait quelque chose de différent, quelque chose qui donnait envie de le connaître plus. Une peine de cœur, rien de plus. Mensonge. Il hausse les épaules, visiblement surpris. T'avais pas l'air d'être une fille comme ça. Il semblait déçu et incrédule à la fois, et elle, elle ne savait pas si elle devait être énervée ou flattée. Une fille comment ? Elle semblait amusée par la situation, oubliant presque comment elle s'était retrouvée là. Le genre qui pleure sur un banc parce que son mec l'a quittée. Lui aussi ça a l'air de l'amuser visiblement. Et tu crois pouvoir connaître une personne rien qu'en la regardant ? Imperturbable, il plonge son regard dans celui de la jeune femme. Je pensais t'avoir cernée, je m'étais trompé. Sourire aux lèvres, elle se lève et hausse les épaules.Je dois y aller, à bientôt peut-être.
Elle quittait la ville deux jours plus tard, pour ne revenir que trois mois plus tard.