(suicide blonde)

sera calloway

amber heard | 1amber1.tumblr ≈ INXS

(nom, prénom): Calloway est ton nom, tu le portes non sans fierté. C'est ta mère, qui a voulu te prénommer Sera, trouvant ce prénom empli de mélodie. Il est suivi du prénom de ta grand-mère, Penelope. (âge, date & lieu de naissance): Tu as fêté ton vingt-huitième anniversaire tout récemment, puisque tu as vu le jour un six juin, ici-même, à Tweed Heads. (origines, nationalité): De nationalité australienne, tu es une des nombreuses descendantes des tous premiers colons anglais. (profession): Après de brillantes études de commerce, tu as monté ta propre marque de lingerie féminine. (situation monétaire): $$$$$. (statut civil): Tu es officiellement célibataire, depuis maintenant un an. (orientation sexuelle): Hétérosexuelle, tu as eu une expérience lesbienne à la fac, sans suite. (situation familiale): Tu es l'aînée d'une fratrie de trois enfants. (traits de caractère): Intelligente ~ audacieuse ~ ambitieuse ~ bornée ~ fière ~ sulfureuse ~ jalouse ~ possessive ~ rancunière ~ sarcastique. (avatar): Amber Heard. (groupe): Spring.

(met me in your backyard)
01 ~ Tu as une tendance à boire. Pas forcément en quantité, mais souvent. Trop souvent, même. Ceci traduit le fait que tu te sentes seule. Tu as réussi ta vie professionnelle, mais ta vie privée est un échec. Alors, tu compenses la solitude par quelques shots de tequila. 02 ~ Tu adores les danses de salon. Tu maîtrises le mambo, le rock, et bien entendu le chachacha. Il n'est d'ailleurs pas rare de te voir te déhancher au rythme de la musique. 03 ~ Tu es du genre à savoir ce que tu aimes, et surtout ce que tu veux. Et, tu es prête à tout pour l'obtenir. Absolument tout. 04 ~ Tu as toujours détesté les enfants. Du moins, c'est ce que tu prétends. La vérité, c'est que devenir mère est une idée qui t'effraie. Tu ne te sens pas prête à devoir prendre soin d'un enfant. Tu ne seras jamais à la hauteur. 05 ~ Tu es accro à Twinser. La vérité, c'est qu'il t'arrive de colporter des ragots et en écouter d'autres pour les utiliser en temps voulu. 06 ~ Malgré cette facette de ta personnalité, tu n'es pas un monstre. Fidèle en amitié, calme et posée, tu peux en être extrêmement touchante. 07 ~ Tous les matins, tu lis ton horoscope en sirotant ton latte macchiato et en fumant ta première cigarette. Il est inutile d'essayer de te parler avant cette étape essentielle de la journée. 08 ~ Tu portes des talons en toutes circonstances. Véritable it-girl, tu sors toujours de manière présentable. On peut remarquer qu'il est très rare de te voir vêtue d'autre chose d'une jupe ou une robe. 09 ~ Tu as la rancune tenace, en affaires comme dans le domaine privé. On te trahit une fois, pas deux. Tu n'es pas assez stupide pour donner ta confiance de nouveau. 10 ~ Tu as une peur bleue des araignées, ainsi que des serpents. Tu les trouves répugnants, c'est le mot. 11 ~ Tu étais très proche de ta mère. Sa mort a laissé un trou béant dans ton cœur, et dans ta famille. En effet, elle était ce qui faisait de vous une famille. Aujourd'hui, elle n'est plus là pour empêcher les vieilles rancœurs de ressurgir. 12 ~ Tu as horreur des plantes. Et des animaux. C'est pour cela que tu n'en as pas chez toi, sinon tu les laisserais mourir. 13 ~ Très directe lorsqu'il s'agit d'obtenir ce que tu désires, tu es le calme avant la tempête. Sous tes sourires polis et sincères se cache une femme carriériste, qui est prête à tout dans l'intérêt de son entreprise. 14 ~ Il est facile à croire que tu n'as pas de cœur. Pourtant, tu aimes passionnément et intensément. Tu n'en as aimé qu'un, de cette manière, mais tu ne le dis pas. Pourtant, ça se sait. Vous vous êtes trouvés, à une époque où tu aurais pu mendier de l'affection, à défaut d'avoir celle de ton père. Vous vous êtes aimés, vous vous êtes détruits. Cinq fois, cinq ans. 15 ~ Tu raffoles des jeux de casino. Tu n'as pas développé d'addiction au jeu, mais il t'arrive de t'adonner à ce plaisir, avec plus ou moins de chance.

(all across the alienation)
Aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été entourée. Une famille, des amis. Mais, malgré cela, tu te sens seule. Tu as toujours souffert du manque d'attention de ton père. Pourtant, toute ta vie, tu as essayé de te rendre intéressante à ses yeux. C'est pour cela, que tu t'es lancée dans les affaires. Pour qu'il soit fier de toi, lui qui vit pour son travail. Et pourtant, rien. Arrivée à un stade, tu aurais fait n'importe quoi pour avoir l'affection d'un homme. C'est là que tu as rencontré Harry. Vous vous êtes aimés, vous vous êtes pourris. Vous vous détruisez lorsque vous êtes ensemble, vous ne savez que saborder le couple de l'autre lorsque vous ne l'êtes plus. Il est la raison de ton départ. Quant aux femmes, et bien, tu as plus de difficultés à nouer des relations avec elles. Tu les vois comme des rivales, des menaces potentielles. Pourtant, il y en a quelques unes dans ta vie, sur qui tu peux compter.

(pseudo, prénom): .portishead/Océane. (âge, pays): 18 ans, France  (connexion): 7/7  (un petit mot sur le forum): Lucky me  (un smiley):    

stories of old

(give your heart a break)

(three years ago)
Achevant ta longueur, tu hisses ton corps de la piscine. Tes cheveux mouillés tombent sur tes épaules. Ta peau est dorée par le soleil, tu es rayonnante. Le repos, la lumière et l'effort physique te vont à merveille. Tu souris, alors que tu l'aperçois. Lui. Lui, allongé au bord de l'eau, à même le sol. Lunettes de soleil sur le nez, profitant du soleil. Il semble si paisible. Telle une naïade, tu marches avec grâce. Il ne te remarque que lorsqu'il t'aperçoit debout, chacun de tes pieds frôlant ses jambes étendues. Un nouveau sourire se dessine sur tes lèvres, alors que les gouttes d'eau glissent le long de ton corps, car tu peux sentir ses bras puissants t'attirer contre lui. Tu te retrouves au sol, tes lèvres trouvant les siennes. Tu te sens tellement bien, avec lui. Il prend tellement bien soin de toi. Tu en oublierais presque le reste du monde. Tu te jettes à corps perdu dans cette relation. Vous en avez mis, du temps à vous retrouver. Tu n'as pas l'intention de laisser quoi que ce soit gâcher cela. Tu peux sentir ses mains contre ta peau, dénouant le haut de ton maillot de bain. Tout ce que tu souhaites, c'est resserrer encore un peu plus cette étreinte. Tes doigts s'accrochent un peu plus à lui, vous êtes en symbiose. Ses mains descendent le long de ta taille, lorsque la sonnerie du téléphone retentit. Tu lèves les yeux au ciel, te décidant à te dégager de cette étreinte. « It must be work. » Pourtant, tu sens ses bras puissants t'empêchaient de partir. Tu ne plaisantes pas. Tu dois rentrer, décrocher ce téléphone. C'est important, tu en es certaine. Tu attends des nouvelles de l'attaché de presse. « It can wait, honey. » Tu ressens une certaine exaspération dans sa voix, un râle. Mais, tu tentes de te dégager de son étreinte, ce qui s'avère être un échec. Pire, à force de te débattre, tu finis par vous précipiter tous les deux dans les eaux bleutées de la piscine. Tu pousses un cri de surprise, teinté de rage. « You, bastard ! » t'exclames-tu, alors que tu constates que le téléphone a cessé de sonner. « Miss Sera ? You should call back them, it was the design agency, » t'annonce la bonne de ton amant. Tu jettes un regard noir sur Harry. C'est l'air dur que tu traverses la piscine, remonte et ramasse le haut de ton maillot de bain. Tu tentes d'ignorer son regard, fier, à mesure que tu marches vers le téléphone. Toi, tu es bien trop têtue pour en rire.

(one year ago)
« I swear I didn't sleep with her, Sera ! » Harry semble hors de lui. Toi, tu es malade. Tu n'as pas confiance. Tu ne peux pas accepter cela. Tu refuses l'idée qu'il t'ait trompée avec une vulgaire pouffiasse. « I'm supposed to believe it ? Don't fool me. » Tu es furieuse. Au fond de toi, tu le sais. Tu le sens. C'est instinctif. Tu en es sûre, il te ment. Il a couché avec elle. Tu ne peux pas croire un autre de ses mensonges. Cela fait bien longtemps, que tu as compris. Que tu ne pourrais jamais te fier à lui. « You work too much. You're tired, jealous and paranoiac. » Tu secoues la tête, te rapprochant de lui. Non, ce n'est pas cela. Tu ne peux tomber dans ce piège. Au fond de toi, tu veux y croire. Mais, tu ne peux pas. Tu en es malade, de le savoir infidèle. C'est quelque chose que tu ne peux supporter. « I've seen the photos, Harry ! Don't give me that "it's part of the job" routine. » Tu es hors de toi. Tu les as vues, ces clichés. De lui, dans ce club, avec cette fille sur ses genoux. Alors que toi, tu es à New York, pour trouver des acheteurs. Dès que tu pars, la première garce y passe. L'infidélité est quelque chose que tu ne peux accepter, que tu n'as jamais accepté. « I can be pretty awful, can't ? I like you, Sera. Enough to be honest with you. I haven't sleep with her, okay ? I admit, she was trying to pick me up. But, it all ends up there. » Ton regard reste impassible. Tu n'en peux plus, tu arrives à bout. Tu détournes tes yeux de lui, pour aller dans l'armoire. Tu attrapes un cintre, deux cintres, trois cintres. Tu saisis un sac, y fourre dedans des vêtements. « I just go, Harry. » Tu as les larmes aux yeux. Ça te détruit, de savoir que ça recommence. De te dire que votre histoire n'est pas assez forte pour qu'il ne couche pas avec une autre. « If you still care, you'll try to understand. » Alors, tu redresses le regard vers lui. L'envie de le frapper te démange. Tu ne peux pas écouter cela. C'est juste biologique. « How can I believe a man who left me a bouquet and a fifteen pages letter to say me I'm in Acapulco with Teresa, love, Harry. ? » Tu en as conservé un traumatisme, de cette rupture-là. Certainement encore plus profond que ceux causés par les précédentes. C'est ce jour-là, que tu as découvert sa véritable nature. Que tes soupçons se sont confirmés. Que Harry était un homme à femmes. Elles étaient des parures splendides dont il tirait la quintessence de son existence. « You remain the same bitch who cheated on me with this motherfucker of Thornley. »

(six weeks ago)
Tu avales le contenu de ton verre comme si ta vie en dépendait. Le liquide chaud descend dans ta gorge. Tu regardes la bouteille de whisky, posée face à toi. Tu as demandé au barmaid de la laisser-là, sachant que tu la viderais. Tu n'as jamais été aussi malheureuse. Et jamais aussi seule. Tu as beau être en famille, tu te sens vide. Comme si, quelque part, tu étais morte aussi, à l'intérieur. Que, tu étais partie avec elle. Tu devrais être entourée. Tu es désespérément seule, et morte au fond de toi. Tu regardes sans regarder l'homme à côté de toi. Tu as le regard vide, vitreux. Tu ne te sens pas concernée par ce qui se passe autour de toi. Tu as enterré ta mère, aujourd'hui. Tu es revenue à Tweed Heads, après avoir vécu toute l'année passée à Sydney. Tu ne savais pas qu'elle était malade. Tu ne te doutais de rien. Tu as la nette sensation que lorsqu'il ne s'agit pas de ta carrière, tu foires tout. « Would you come with me ? I have booked a room, here. » Tu ne le connais pas. Un collègue de travail de ton père. La cinquantaine, playboy vieillissant. Tu te lèves, ramasse ton sac. Tu es prête à le suivre. Après tout, tu serais capable de n'importe quoi. Non seulement, tu es ivre, mais tu veux te sentir vivre. Tu le suis, te laissant guider. Tu serais prête à tout, pour être vivante de nouveau. Tu es une loque. Alors, tu sens une poignée puissante te saisir par le bras. Tu relèves le regard. Harry. Tu l'as aperçu, à l'enterrement. « Let me go. » Tu protestes. Le voir t'a perturbée. Tu croyais en avoir fini avec lui. Puis, tu as pensé qu'il était là par respect pour ta mère, le reste de ta famille. Que tu n'aurais plus jamais à le voir, que votre vie commune était terminée. « You deserve better than it. » Son regard ne ressemble pas à ceux qu'il te réservait autrefois. Le regard de Harry te semble étrangement ... paternel. Sans arrière pensée, si ce n'est de s'assurer que tu ailles bien. Alors, tu te laisses faire, telle une poupée de chiffon. Tu le laisses t'entraîner à l'écart. Tu te laisses assoir. Tu ne protestes pas, alors que tu l'entends demander à ce que l'on te serve un café bien fort. « You're supposed to hate me, » siffles-tu entre tes dents. Il ne te répond pas. Tout ce que tu ressens, c'est cette pression exercée par sa main sur la tienne. L'alcool ne te réussit pas. « I hate you, Harry. » Oui, sous l'effet de l'alcool, tu n'utilises pas les mots appropriés. Pourtant, tu ne lâches pas sa main.