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 yvaine ✣ i'm sorry i let you down

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Tate Adler

Tate Adler
(INSCRIPTION) : 06/07/2015
(HEART) : single as a pringle.

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MessageSujet: yvaine ✣ i'm sorry i let you down   yvaine ✣ i'm sorry i let you down EmptyMar 21 Juil - 2:38


I'm sorry I'm not what you wanted
I'm sorry I let you down

I could use some poor excuse cause the hardest thing to say, yeah it's the hardest thing to say in the world; is I'm sorry
Il avait l’impression d’être dans un rêve. Ou d’être encore sur une quelconque drogue. Peut-être hallucinait-il? Non, il avait décidé de mettre tout ça derrière lui. Il n’y avait pas retouché depuis plus d’une semaine, ce qui était un record pour lui. Pourtant, il lui semblait impossible qu’elle soit là, enfin ici, en Australie. C’était si loin de l’Angleterre, là ou il l’avait rencontrée. C’était sans doute quelqu’un qui lui ressemblait. Oui, c’était sans doute ça. Son cerveau lui jouait des tours. Ça lui était déjà arrivé, alors qu’il était à Los Angeles, Toronto ou encore Berlin, d’avoir l’impression que la voir quelque part dans la foule. Pourtant, dans ces moments, il savait pertinemment que ce n’était pas elle, que c’était sans doute simplement une femme blonde avec des traits similaires aux siens. Il savait, à cette époque, même si la drogue avait commencé à embrumer son esprit, que ce n’était que son cerveau qui s’amusait à faire des connexions. Mais là, c’était tout autre chose. Il aurait pu jurer que c’était sa jumelle. Parce que même les années passées sans elle, sans lui parler, sans la voir n’avaient pas effacer son visage de sa mémoire. Non, il avait eu beau prétendre, dire à qui voulait l’entendre qu’elle n’était plus qu’un souvenir, pour qu’on le lâche un peu, mais même lorsqu’il était sous influence, elle était toujours là, quelque part dans un coin de sa tête. Elle le hantait. Ou peut-être était-ce son subconscient qui refusait de la laisser partir? Peut-être qu’inconsciemment, il refusait qu’elle ne fasse plus partie de sa vie, malgré ce qu’on lui disait? Il ne fallait pas s’attacher. C’était ce qu’on lui répétait sans cesse. Dès qu’il ouvrait la bouche, qu’il mentionnait le nom d’Yvaine ou qu’on soupçonnait que c’était à elle qu’il parlait, on lui disait de raccrocher. Comme si elle était pire que Satan. Et pourtant, c’était bien tout le contraire. Elle, c’était en quelque sorte un ange venu du ciel. Elle le traitait comme un être humain, comme une personne normale et non pas comme un produit. Elle était différente d’eux. Elle lui apportait la paix et la sérénité alors qu’eux ne lui amenaient que du stress et de la pression. Avec elle, il avait su retrouver le calme et c’était étrange comment cette sensation sembla revenir pour un instant. Juste de voir son visage, même si c’était de profil, de savoir qu’elle existait toujours quelque part, qu’elle était sans doute heureuse le rendait lui aussi heureux, sentiment qu’il semblait avoir oublié avec le temps le bonheur.

Faisant un pas vers elle, il se figea soudainement. Peut-être ne voudrait-elle pas le revoir? Après tout, il avait brusquement arrêté de lui parler. Il avait, du jour au lendemain, coupé tout contact avec elle et ce bien avant son entrée en centre de désintoxication. Mais c’était pour son bien. Il aurait voulu, à l’époque, lui expliquer la situation, mais il était soit bien trop saoul ou trop gelé pour pouvoir avoir une conversation intelligente avec elle. Il avait de la difficulté à articuler et c’était presqu’un miracle, à la fin, s’il réussissait à faire un concert qui se tenait. Il était devenu une véritable loque humaine. Heureusement que la musique l’aidait à rester debout. C’était là ses seuls moments de quasi lucidité. Il ne se souvenait plus de la moitié des concerts qu’il avait donné et avait oublié presque tous les visages de ceux qu’il avait rencontré, effets secondaires de tout ce qu’il ingurgitait à l’époque, mais lorsqu’on lui demandait de performer, il se souvenait de toutes les paroles de toutes ses chansons de A à Z. Réalisant à ce moment que la glace fondait tranquillement sur ses mains, il l’essuya avec une serviette avant d’en prendre une bouchée. Comme si ça allait l’aider à prendre son courage à deux mains et finalement dire quelque chose. Que pouvait-il lui dire d’ailleurs? Il savait très bien que c’était impossible d’agir comme si les années ne les avaient pas séparés, de faire comme s’ils étaient toujours amis. Trop de choses avaient changées, du moins de son côté, pour qu’il ait la force de prétendre. Ils étaient des étrangers. C’était comme si cette rencontre dans ce café londonien n’avait jamais eu lieu, comme s’ils n’avaient jamais passé des heures à discuter ou à s’écrire des messages. Tous ce qu’ils avaient bâtis au fil du temps n’était plus que ruines et poussière. Yvaine, c’est bien toi? Finit-il par dire, sa voix trouvant le chemin et quittant sa bouche. Ce n’était encore pas très convainquant, mais c’était bien mieux qu’un simple murmure. Lui qui était autrefois si confiant, qui savait faire preuve d’assurance, que s’était-il passé pour qu’il n’arrive même plus à parler convenablement? Pouvait-il réellement mettre tout le blâme de ce qui lui était arrivé sur son équipe de gérance? Certes, ils avaient une grande partie du blâme, mais en quelque part, il avait également accepté de se prêter au jeu. Quoi que, s’il ne l’avait pas fait, il serait sans doute toujours en train de jouer dans des bars ou des petites salles devant à peine 500 personnes. Sa carrière n’aurait jamais connu un tel succès. Mais il ne fallait pas vivre sur des si et des suppositions. C’était la pire des choses à faire. Il lui fallait laisser le passé derrière et avancer malgré tout et il voyait là l’occasion de bien repartir. Peut-être pourrait-il se faire pardonner de l’avoir laissé comme il l’avait fait? Il l’espérait.


mots: 912 | tag: yvaine <3 | notes: j'espère que ça te convient.
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Yvaine Sharpe

Yvaine Sharpe
(INSCRIPTION) : 06/07/2015
(HEART) : taken by a little boy, her lovely son.

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MessageSujet: Re: yvaine ✣ i'm sorry i let you down   yvaine ✣ i'm sorry i let you down EmptyMar 21 Juil - 4:48


but he never came, he never arrived.
faisant la queue, elle attendait sous le soleil brûlant. autour d'elle les gens s'amusaient, ils riaient, ils courraient, ils se jetaient dans l'eau. son ventre produisait des bruits presque inhumains, elle mourrait de faim. elle s'était levée tôt, si tôt qu'elle en avait oublié d'avaler quelque chose, trop occupée à courir partout pour trouver les documents que son patron lui avait demandé de retravailler. et puis matthew s'était réveillée, il avait englouti ses céréales devant un dessin animé alors qu'elle terminait de corriger les fautes de son collègue. ils analysaient les végétaux maintenant, depuis plusieurs semaines déjà, cherchant une quelconque différence avec leurs anciennes analyses qui ne montraient rien de bien anormale. si vous lui demandiez d'expliquer ce qu'est l'océanologie, yvaine vous répondrait que c'est une science et qu'il ne faut pas avoir peur de fouiller. elle avait eu tellement de vocations dans sa vie, tant de fois elle s'était imaginée professeur, artiste, aventurière. elle ne pensait pas terminer dans une carrière scientifique, elle qui supporte peu d'être enfermée, supporte peu d'être concentrée sur une seule et même chose. hyperactive, excitée, elle a toujours eu besoin de bouger, de s'exprimer avec de grands gestes, de faire du bruit. qui eut cru qu'elle terminerait pas exercer un travail aussi minutieux ou la patience était une vertu. et bien, pas elle. elle se souvenait de son rêve d'être musicienne, de cette ambition. peut-être n'avait-elle pas la voix d'une professionnelle, mais on ne pouvait nier qu'elle possédait un timbre particulier. ça l'avait sauvé bien des fois, lorsque matthew refusait de dormir seul, dans le noir, lorsqu'il avait peur des monstres sous son lit. elle se couchait à ses côtés, lui chantait une berceuse tout en lui caressant ses cheveux bruns. il lui rappelait tant son père, tant londres, tant tout ce qu'elle avait quitté. tout ce qu'elle avait été heureuse d'oublier et tout ce qu'elle avait regretté. et là, dans cette file sous le soleil de l'australie elle se demandait, pourquoi je pense à ça maintenant ? sûrement parce qu'elle avait cru repérer quelqu'un du coin de l’œil, furtivement avant de secouer la tête et regarder droit devant elle.

cela faisait bien trop longtemps pour que ce soit vrai. bien trop d'années. elle était bien jeune à l'époque, bien jeune et bien naïve le dirait certains, mais he, elle était à peine rentrée dans la vingtaine. parce qu'à cette époque elle ne vivait plus que dans un rêve, elle touchait le ciel, les étoiles. le mauvais temps ne lui faisait pas peur, les orages la consolaient, lui rappelant qu'il était là pour elle. et puis elle perdit pied sans pouvoir y faire quoi que ce soit, tout semblait s'écrouler petit à petit et puis elle l'avait trouvé. il était comme un lien la ramenant à la réalité en douceur, comme s'il devait la faire redescendre de son nuage petit à petit en la tenant par la main pour qu'elle ne s'écrase pas après avoir brûlé ses ailes. c'était une simple rencontre du hasard, dans un café au coin d'une rue londonienne où s'étaient amassés les gens voulant échapper aux rues qui accueillaient le froid habituel du pays. assise à cette table, contemplant l'extérieur, seule une tasse à la main. elle se demandait ce que lui réservait le futur, se demandait si sa relation allait continuer plus loin, s'ils allaient survivre. trop perdue à se demander si elle fonçait dans un mur, trop perdue à regarder les couples marcher main dans la main, ces deux grands-parents partager un parapluie, ces deux jeunes se chamailler pour s'amuser, même ces deux chats se tenir compagnie sous le banc. il s'était posté devant elle, lui demandant s'il pouvait prendre place, toutes les autres tables étant occupées. qu'allait-elle faire ? le repousser ? non, elle l'invita à prendre place et une amitié commença, une amitié qui aurait pu durer. mais au bout d'un moment elle ne reçut plus aucun signe de lui, plus aucun appel, plus aucun message, le vide, un trou noir. elle s'était demandée si elle avait fait quelque chose de mal, elle se sentait assez misérable déjà, elle ne voulait pas être responsable d'une autre perte. elle se souvenait même du dernier message qu'elle lui avait laissé, avant d'effacer ce passé et venir recommencer une vie ici. elle lui en avait voulu, voulu qu'il prenne leur amitié si à la légère, voulu qu'il ne prenne même pas la peine de lui dire ce qui n'allait pas avant de couper les ponts avec elle. la jeune femme ne pouvait se douter qu'elle allait le revoir un jour, pas après cette séparation si soudaine. mais ça ne pouvait être lui. elle n'avait jeté qu'un coup d’œil avant de se retourner, cherchant à se convaincre que c'était faux, cherchant à fuir la peine qu'elle avait éprouvée et réussi à évincer après tant d'années.

les glaces à la main, elle s’apprêtait à retourner vers ses hommes, ses "boys" comme elle aimait le dire. ceux qui ne la blesseraient jamais comme d'autres ont pu le faire. « yvaine, c’est bien toi ? » elle s'arrête dans sa marche, se fige même. cette voix, oh non cette voix. ça monte dans sa gorge, elle peut sentir cette boule qui se coince, qui l'empêche de répondre, qui l'empêche de faire quoique ce soit. c'est comme un nœud, un nœud qui lui sert la gorge. « tate.. » un souffle, il aurait pu être emporté par le vent, si seulement il y en avait. elle se tourne lentement, faisant appel à toute sa volonté pour pouvoir réagir. ses yeux tristes se posent sur lui, son ancien ami, celui qui l'écoutait parler de sa vie sans se plaindre, sans dire mot. il avait changé, ils l'avaient tous les deux. les années, elle passent même si on aimerait les arrêter. elle le détaille de haut en bas, cherchant à retrouver celui qu'elle avait connu, cherchant à le revoir quelque part dans ses traits. oui, il avait changé, mais elle ne saurait vraiment dire de quelle façon, ne saurait dire si c'était une bonne ou une mauvaise chose. « you have changed.. » elle ne savait pas quoi dire, après tellement d'années, quel était la bonne façon de commencer une conversation ? elle n'était même pas sûre de vouloir converser. si elle avait pu prendre ses jambes à son cou, si seulement. « it's been.. a long time.. » mais elle avait des choses à dire yvaine, beaucoup même. des choses qu'elle ruminait en elle depuis trop longtemps, des choses qui ne demandaient qu'à sortir, exploser au grand jour. mais la tristesse, trop grande, trop démesurée pour ce qu'avait été leur amitié, l'empêchait de s'exprimer, elle l'étouffait.
AVENGEDINCHAINS
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Tate Adler

Tate Adler
(INSCRIPTION) : 06/07/2015
(HEART) : single as a pringle.

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MessageSujet: Re: yvaine ✣ i'm sorry i let you down   yvaine ✣ i'm sorry i let you down EmptyJeu 23 Juil - 9:10


I'm sorry I'm not what you wanted
I'm sorry I let you down

I could use some poor excuse cause the hardest thing to say, yeah it's the hardest thing to say in the world; is I'm sorry
Le temps qui s’écoula entre le moment ou il termina sa phrase et celui ou elle lui répondit sembla être une éternité. Comme si les secondes étaient devenues des heures soudainement. Et il fut pris de panique. Et si ce n’était pas elle? Depuis qu’il était sobre, il croyait souvent devenir fou. Et là n’y faisait pas exception. Ce n’était sans doute pas elle. La distance entre Londres et Tweed Heads était bien trop grande pour que ce soit elle. Et puis, les deux villes étaient tellement différentes. L’une capitale, une ville qui vivait à toute heure du jour et de la nuit, l’autre, une petite ville en bord de mer, calme posée. C’était impossible. Et pourtant. Tate… Sa voix résonna, voyageant avec le vent, se frayant un chemin jusqu’aux oreilles de Tate, une douce mélodie à ses oreilles. Il avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il ne l’avait pas entendu. Quoi qu’il y avait déjà quatre mois ou on lui avait interdit l’utilisation de tout appareil électronique qui lui permettrait d’être en contact avec le monde extérieur. Quatre mois ou il n’avait pas pu écouter ces quelques messages qui étaient toujours sauvegardés sur sa messagerie. Ça avait été une véritable torture. L’ombre d’un sourire se dessina finalement sur ses lèvres lorsque l’implication de ce simple mot, son prénom, frappa son esprit. Elle se souvenait de lui. Malgré tout le temps qui avait passé, malgré qu’il l’ait abandonnée, cessé de lui parler du jour au lendemain, elle se souvenait de lui. D’ailleurs, c’était sans doute pour cette raison qu’elle se rappelait son visage, son nom. Il l’avait blessé probablement. En fait, il savait qu’il l’avait blessée. N’importe qui l’aurait été dans sa situation. Lorsqu’elle se retourna, ce fut comme un coup de poing en pleine figure. Elle était là, toujours aussi belle, mais son regard le blessa. Dans ses yeux, il pouvait y lire la tristesse, toutes ces émotions qu’elle avait possiblement refoulées par orgueil ou pour toute autre raison que ce soit. Il laissa ses yeux la détailler, remarquant chaque petit détail de sa personne un peu comme il l’avait fait cette journée là, lorsqu’elle s’était levée de sa chaise, juste avant de partir, avant que leurs chemins ne se séparent et qu’ils ne revoient plus, du moins, physiquement. Cette nostalgie l’envahi pour une fraction de seconde. Il avait l’impression de revivre cette première rencontre même si les circonstances de ces retrouvailles étaient tout à fait différentes, même s’ils n’étaient plus de parfaits inconnus l’un pour l’autre… Enfin, en principe.

Parce qu’elle se chargea de lui rappeler que le temps avait passé, qu’ils n’étaient plus les mêmes. Il avait changé. Well, you have changed too. Répondit-il simplement en glissant une main, la seule libre, dans la poche gauche de son short. C’était bizarre, inconfortable comme moment, comme atmosphère. Comme s’il n’arrivait plus à parler et que les mots avaient perdus leur sens. La conversation ne faisait que commencer, mais ça n’annonçait rien de bon. Ce n’était pas ce qu’il voulait, ça, et définitivement pas ce qu’il espérait. En fait, il ne savait pas trop ce qu’il attendait d’une éventuelle rencontre avec elle, parce qu’il n’osait même plus y rêver, mais c’était sans doute bien différent de ce qui se passait en ce moment. C’était moins banal, moins cliché.  Elle ne lui criait pas des injures, elle ne l’avait pas encore giflé ou lancé sa glace pour tacher son t-shirt blanc. Non, elle semblait même plutôt calme. Trop calme. Ce n’était pas normal. Le calme avant la tempête sans doute. Parce que Tate redoutait ce moment. Il craignait un peu – beaucoup en fait – le moment où elle exploserait, ou elle lui dirait ses quatre vérités et où elle lui ferait tous les reproches du monde. Elle aurait le droit, évidemment. S’il y avait bien quelqu’un à blâmer dans toute cette histoire, c’était lui et lui seul, quand bien même rejetait-il la faute sur d’autres. Pour l’heure, ils n’étaient pas là et entre les deux, c’était à lui que revenait le blâme, lui qui avait cessé de répondre à ses coups de fils et ses messages, lui qui avait changé le plus. Parce que Tate n’était plus que l’ombre de l’homme qu’il était lorsque leurs chemins se sont croisés pour la première fois, tant physiquement que psychologiquement. Il était à des années lumières de ce qu’il avait été. Mentalement perturbé et marchant constamment sur un fil de fer, il n’était plus celui qui voulait écouter les problèmes de tout le monde. Il ne le pouvait plus. Il en avait assez des siens. Et physiquement, il aurait pu s’assoir au bord d’une rue, tendre la main pour quémander un peu de monnaie qu’on lui en aurait sans doute donné, le prenant pour un itinérant. Les cheveux en bataille, on aurait pu croire qu’il n’avait pas de brosse à cheveux à la maison. Et pourtant, c’était l’image qu’il voulait donné. Combiné à sa barbe qu’il n’avait pas rasé depuis sa sortie du centre, il faisait sans doute pitié à voir. Une pâle copie du jeune homme ambitieux, fougueux et passionné qu’il était quelques années auparavant. it's been.. a long time.. Il baissa les yeux, honteux. It does. Sa réposne n’était qu’un murmure, écho de ses paroles. Il fixa sa glace qui fondait rapidement, tentant de cacher le tremblement de sa lèvre. Il voulait s’excuser, parler, dire quelque chose, n’importe quoi en fait parce que le silence qui semblait s’installer le rongeait et le rendait terriblement nerveux. Ou était-ce le manque qui le faisait trembler ainsi? Il n'en savait rien. Le bruit ambiant semblait s’être dissipé et il n’entendait plus qu’elle et les battements de son cœur qui s’accéléraient. I’m sorry for that. Finit-il par dire. C’était un bon point de départ. I’m sorry I stopped calling you just like that and haven’t called you back for years. Il se racla la gorge, tentant de faire partir ce nœud qui s’y était formé. Au moins, il faisait les premiers pas. Il faisait un effort. Son psy serait fier de lui s’il le voyait. Il devait se racheter auprès des gens à qui il avait causé des tords et Yvaine était en tête de liste. Elle ne voudrait probablement plus le voir après aujourd’hui, mais il se devait de tout lui expliquer, comme le lui avait si gentiment conseillé son thérapeute, et de se mettre à table, lui dire la vérité. Il lui devait bien ça après tout?


mots: 1073 | tag: yvaine | notes: j'ai l'impression de me répété. désolé pour ça, mais il est trois heures du mat' alors il faut m'excuser.
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MessageSujet: Re: yvaine ✣ i'm sorry i let you down   yvaine ✣ i'm sorry i let you down Empty

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