(you thought you never fall in love)

winter deluca

kerry washington | besottedqualefch.tumblr ≈ song

(nom, prénom): née Winter Babendé, elle s'est mariée à l'âge de vingt-et-un an et a conservé son nouveau nom, DeLuca, malgré le divorce. (âge, date & lieu de naissance): trente-sept ans, elle est née un vingt-quatre avril sous le soleil californien, à MaryLand. (origines, nationalité): ses parents étaient tous deux américains, ses origines ancestrales sont africaines du côté de sa mère cependant. (situation monétaire): elle s'en sort plutôt bien puisqu'elle est aujourd'hui son propre patron en gérant elle même son entreprise de décoration d'intérieur. (métier): elle a longtemps été dans le droit et puis s'est reconvertie sur un coup de tête dans la décoration d'intérieur. (statut civil): divorcée. (orientation sexuelle): hétérosexuelle. (situation familiale): ils auraient voulu avoir des enfants, elle ne pouvait lui en donner, ils se sont séparés, elle est seule. (traits de caractère): impulsive, grande gueule, colérique, sur le qui-vive en permanence, agressive parfois, généreuse, touchante, attachante, drôle et cynique, manie le sarcasme avec habileté, sait gérer toutes sortes de conflits, tête brûlée et confiante, bourrée d'assurance et se trompant rarement (avatar): la sublime kerry washington. (groupe): autumn.

(met me in your backyard)
001 ~ elle a tout quitté pour suivre son mari en Australie. elle ne connaissait rien à ce pays sinon les lieux touristiques qu'elle avait eu, une fois, la chance de visiter. 002 ~ sa grand-mère est morte quand Winter a atteint ses treize ans. une disparition qui l'a beaucoup affectée car la jeune femme était très proche de sa grand-mère maternelle et des histoires qu'elle lui racontait. 003 ~ Winter est connue pour n'avoir jamais su garder sa langue dans sa poche. elle faisait pleurer les témoins lors des audiences et son métier d'avocate l'a rendu inflexible et intransigeante. elle a quitté le barreau car la personne qu'elle devenait ne ressemblait pas à la personne qu'elle désirait être. 004 ~ elle est stérile, c'est une triste nouvelle que lui a annoncé son médecin et qui, à sa manière, a réduit son mariage en cendres. il y a eu d'autres raisons, certes, mais celle-ci fut la principale donnée par l'intéressé lorsqu'il demanda le divorce. 005 ~ son prénom lui a été donné en référence à la saison de l'hiver dont sa mère était fringante. malgré la naissance de son enfant en avril, la jeune femme a tenu à ce que sa première fille se prénomme Winter en référence au blanc immaculé de la neige et à la quiétude de cette saison. 006 ~ à l'école, Winter était la fille qui ne laissait jamais passé une faute et qui ramenait toujours de bons résultats. fille de parents ouvriers, elle n'avait qu'un souhait, les rendre fiers. elle a tout fait, tout sacrifier pour arriver à un certain niveau social. aujourd'hui, elle n'est plus dans le besoin et certains fonds lui permettent même d'aider ses parents... c'est une belle revanche pour la fille qui n'avait, pour cadeaux sous le sapin, que de vieilles poupées déjà utilisées achetées dans des brocantes. 007 ~ saine de corps et d'esprit, la jeune femme pratique du sport trois fois par semaine, de la natation également et mange cinq fruits et légumes par jours. elle entretien son corps en étant dynamique et sportive. évidemment, elle cède facilement aux sucreries et douceurs mais, en règle générale, elle sait se montrer raisonnable. 008 ~ Winter n'est pas du genre tendre et affectueuse. si elle l'a été avec son mari, c'est par usage plus que par conviction. elle n'aime pas se livrer, elle n'aime pas dévoiler ses cartes et reste très en retrait face aux autres. l'opinion du monde sur sa personne a toujours été un poids pour elle, ce qui ne l'a pourtant jamais empêcher de monter les marches et d'escalader la hiérarchie dans son cabinet. 009 ~ elle a quitté son job du jour au lendemain, réunissant suffisamment de fond pour créer sa propre entreprise de décoration. ce n'était pas grand chose, il y a trois ans, mais aujourd'hui, c'est un réel business qui la comble et la passionne. elle a sous ses ordres trois employés qui lui sont dévoués et qu'elle considère, aujourd'hui, comme sa famille. elle mène sa barque toute seule tout en pratiquant encore, en de rares occasions, son métier d'avocate lorsqu'un client lui demande de l'aide. 010 ~ adepte des soirées coocoonings, vous ne rencontrerez jamais la jeune femme en boîte. elle aspire à la quiétude et à la tranquillité, ce qui ne l'empêche jamais de se rendre à quelques soirées cocktails de temps en temps. elle aime néanmoins plus le vin que les alcools forts et préfère ses soirées films aux soirées clubbing. elle n'est néanmoins jamais contre un peu d'amusement même si elle ne sera jamais la première à le proposer.

(all across the alienation)
Winter n'est pas du genre à aller vers les autres de manière naturelle. elle préfère qu'on l'accoste plutôt le contraire, mais elle reste toujours ouverte à la discussion et n'enverra jamais quelqu'un promener sans entendre ce qu'il a à lui dire avant. il faut avouer, néanmoins, que la jeune femme est directe et franche, forte de caractère et très terre à terre. elle déteste perdre son temps qu'elle estime précieux et, de ce fait, il n'est pas rare qu'un entretien soit écourté car la jeune femme commençait à s'ennuyer. un simple bâillement et vous comprendrez que vous êtes à deux doigts d'être nexté sans passer par la case start.

Winter est pourtant une femme loyale et honnête vis-à-vis des gens qu'elle cotoye. toujours là pour eux et pour les aider, elle garde son téléphone portable près d'elle H24. elle sait qu'on est jamais à l'abri d'un éventuel problème à régler. car c'est en ça qu'elle est le plus forte, Winter. elle sauve les gens, toujours d'une manière peu conventionnelle, mais avec passion et détermination. lorsque vous êtes dans son estime, la jeune femme se dévoue corps et âmes pour votre personne et vos problèmes. femme forte et incroyablement rusée, elle a ce côté mère poule qui contraste énormément avec son côté indépendante et business woman.

Winter garde contact, toujours. quoi qu'il arrive, où que vous vous rendiez. elle ne laissera jamais tomber l'un de ses proches quitte à s'en rendre elle-même malade. si on s'éloigne d'elle, elle suffoque et se met à paniquer à l'idée de perdre un membre de sa famille. comprenez par là que pour Winter, rien n'est plus important que les relations que l'on tissent au fil des ans et que chaque personne dans son entourage qui connaît suffisamment la belle sait que, au-delà de l'aspect formel, Winter considère ses amis comme des membres à part entière de sa famille.

(pseudo, prénom): fancy, ou kenny. (âge, pays): vingt-cinq ans, en Suisse. (connexion): 3j sur 7j. (un petit mot sur le forum): j'espère que vous acceptez les viok' parce que j'ai vu que des petits-jeunes pour l'instant ** et j'avoue que j'avais vraiment envie d'explorer un personnage volontairement plus âgé, mais surtout de pouvoir prendre la sublime Kerry. (un smiley):   .

(told me you were leaving)
Tu ne seras jamais la plus forte, jamais la plus douée, jamais la plus belle car tu ne seras jamais comme ces filles, celles qui ont le teint pâle et les cheveux blonds. Tu es le corbeaux, tu es les ténèbres, tu représentes ce qu'ils les effraient le plus. Tu ne seras jamais la plus belle.

Née dans les années quatre-vingt, quand le racisme était à son apogée et que les stéréotypes allaient bon train. Elle voit le jour dans une famille de couleur, bercée par les traditions exotiques des pays chauds. Chauds dans l'âme mais surtout chauds dans le coeur. Dans ce petit appartement du Maryland, il y aura toujours du monde, toujours du bruit. C'est ce dont elle se souvient ; l'accueil propre à sa culture. Culture bafouée, culture mal vue, culture réprimée par les visages pâles. Ceux dont la couleur de peau est aussi froide que leur âme. Winter, doux nom aux connotations si blanches, voit le jour dans une Amérique coupée en deux. L'intégration est difficile pour les familles réfugiées, pire encore pour les familles dont le sang n'appartient pas au pays mais dont l'acte de naissance exulte le contraire. Le modeste appartement de la famille Babendé n'est pas un foyer comme les autres, non. Il est ouvert, il est chaleureux et il réconforte les coeurs solitaires. Les poutres sont apparentes, les vitres sont peut-être fendues et le parquet n'est pas ciré mais la beauté ne réside pas dans les biens matériels. Très jeune, elle comprend que la beauté est spirituel, à un degré si élevé qu'il est parfois difficile pour l'Homme Blanc de l'atteindre sans avoir à exiler ceux dont la peau reflète les ténèbres. Jamais vraiment à sa place, la jeune fille grandira dans un monde peuplé d'hommes et de femmes qui la jugeront à son paraître sans se préoccuper de ce qu'elle peut être au fond.

Mais elle en veut la petite Winter, il est hors de question pour elle de n'être que le reflet de ses origines et de sa couleur. Alors elle travaille, la douce Winter, comme une dingue. Et sa lutte acharnée pour sortir des rangs, sortir des dictats de l'époque et des stéréotypes américains, lui permet de devenir l'une des meilleures étudiantes de son lycée. Les résultats sont excellents, les moqueries diminuent et, au fil des ans, on considère la jeune femme comme une véritable tête. Elle obtient son passe-droit pour l'université sans problème, rendant ses parents fiers et satisfaits. Dans la famille Babendé, on n'était loin d'imaginer qu'un jour un enfant puisse aller si loin dans ses études. On est au début des années quatre-vingt dix lorsque la jeune Winter (désormais dans la vingtaine) obtient son diplôme et sa place au barreau. Oui, avocate ! Car non contente d'avoir fait taire les mauvaises langues et d'avoir vaincu les stéréotypes, elle décide aujourd'hui de faire de son cas un exemple pour toute la jeunesse de couleur qui, bien trop souvent, se fait pointer du doigt à tort pour des écarts qu'elle n'a pas commis.

Mais cette voix ne cesse de la poursuivre, où qu'elle soit. Née à une époque compliquée pour les personnes de couleur, elle cherche sa place dans un monde qui, d'ordinaire, n'appartient qu'au blanc. Seule avocate noire de son cabinet, on ne lui donne que de maigres affaires. Pas de quoi se faire un nom. On la discrimine, on la discrédite. Elle n'est et ne sera jamais personne. Mais Winter ne baisse pas les bras, au contraire. Consciente du handicape porté par son patronyme, elle se met en quête d'un homme. Elle sait qu'en changeant son nom de famille, des portes s'ouvriront plus facilement que d'autres. Alors, manipulatrice et rusée, elle arrive à faire tomber le merveilleux Charles DeLuca dans ses filets. Avocat à la court suprême, il tombe sous le charme de la vivacité d'esprit de Winter, de son franc parlé et de son ambition. Il ne lui faut pas plus que trois rendez-vous pour succomber physiquement au charme de la jeune femme. Puis, quelques mois d'une relation en dents de scie pour qu'il ne pose un genou à terre et demande de l'épouser. Winter Babendé devient alors Winter DeLuca et, comme elle l'avait supposé, les portes s'ouvrent à une vitesse folle, lui permettant alors de faire partie intégrante d'un monde auquel peu de personnes de couleur n'avaient jamais eu le droit d'entrer.

Au summum de sa carrière dans le monde des avocats, Winter se détache peu à peu du regard des autres jusqu'à devenir, elle-même, plus puissante que n'importe qui. Véritable requin et hargneuse combattante, elle ne laisse personne indifférent et sa réputation n'est plus à faire. Son mari se voit proposer une opportunité en or, en Australie. Elle n'hésite pas une seconde à plier bagages et le suivre, laissant à ses parents de quoi vivre leur retraite sans jamais plus souffrir du besoin. Arrivé sur place, le jeune couple s'installe dans une petite maison confortable et les projets se font bon train. Alors qu'elle reprend du service comme avocate, son mari commence à lui mettre une certaine pression. A trente ans, il désire devenir père. Mais ce désire n'est pas partagé et la jeune Winter se demande s'il est bien raisonnable de mettre au monde un enfant dont la couleur déterminera l'avenir. Est-ce que le Monde a changé, est-il si différent qu'avant ? La peur, l'angoisse la paralyse et l'idée d'enfanter ne l'enchante pas. La vie lui tend la main lorsqu'elle apprend qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant à cause d'une stérilité évidente. Mais alors qu'elle se croit hors de danger, Winter réalise que son mariage dégringole et s'étiole. Son mari devient distant et les dialogues se font rares. L'un comme l'autre s'enferment dans leur job respectif et Winter devient de plus en plus agressive, hargneuse. Son métier d'avocate la bouffe, la détruit petit à petit jusqu'à la rendre insupportablement méchante et impulsive. Son mari finit par la tromper puis à la quitter, il demande le divorce dans la foulée et quitte le domicile.

Sa vie entière à combattre les stéréotypes et le racisme environnant devient alors un fardeau lorsqu'elle se retrouve seule, dans une maison trop vide. Et pour la première fois en trente-cinq ans, elle pleure, elle pleure !

DEUX ANS PLUS TARD ; Winter n'est plus qu'avocate en freelance et sur peu d'affaires. Elle a abandonné sa carrière pour se consacrer à son entreprise ; un business de décoration d'intérieur. Si l'affaire semblait perdue d'avance, l'ambition et la persévérance de Winter finiront par porter leur fruit. Aujourd'hui, elle emploie trois personnes sous ses ordres qu'elle considère comme sa propre famille. Son ex-mari et elle ne sont en contacte que pour parler divorce et partage des biens et si son coeur est encore amoché par les récents obstacles, Winter semble se remettre gentiment de ses cicatrices. La femme forte et insondable est devenue une femme plus douce, plus accessible même si la carapace subsiste toujours.