(run boy run,
they're trying to catch you)

romano iago rossi

nicolas simoes | tumblr ≈ woodkid

(nom, prénom): rossi, romano iago. il utilise bien plus couramment le deuxième. (âge, date & lieu de naissance): vingt-cinq ans, un premier mars à bogota, capitale de la colombie. (origines, nationalité): colombiennes, double nationalité colombienne et australienne. (situation monétaire): correcte. (métier): barman et sommelier au bowls club. (statut civil): libre coureur. dira-t-il. (orientation sexuelle): hétéro sûr. enfin.. (situation familiale): floue. (traits de caractère): impulsif, détendu, rancunier, attaché, possessif, perfectionniste, calculateur parfois, séducteur, sensible au fond, désarmant, instable, imprévisible, hyperactif, protecteur, ami fidèle, indépendant, inconscient, imprudent, têtu, terre-à-terre, parfois violent, passionné. (avatar): nicolas simoes. (groupe): summer.

(met me in your backyard)

il vous dira qu'il est fort, qu'il n'a besoin de personne, que rien ne l'atteint. il fait le fier, il fait le fort, il fait le dominant, le ténébreux, il joue à être le meilleur dans l'arène. parce qu'il faut bien donner le change, mais tout ça n'est qu'une façade + il a réussi son but professionnel : devenir sommelier. passionné par les vins dès son entrée en école d'hôtellerie, ça a toujours été son plus grand but. on peut dire qu'il a réussi haut-la-main, et aujourd'hui, il n'en est pas peu fier. il adore son boulot + pourtant, malgré sa réussite personnelle et professionnelle, sa vie privée et sentimentale est, elle, catastrophique + depuis son enfance, il a été diagnostiqué hyperactif. ses parents l'inscrivaient à énormément de sports dans la semaine pour le défouler et qu'il ne soit pas turbulent à l'école + aujourd'hui n'en résulte qu'une grande incapacité à contrôler ses émotions, en particulier la colère. dès qu'il s'énerve, iago explose et en une fraction de seconde, sort de ses gonds. ça fait peur la première fois, car il peut devenir violent + en réalité, il est le fruit d'un adultère entre sa mère et une connaissance de passage en colombie. son géniteur est australien, comme elle. mais ça, il ne pourra pas vous le dire, parce qu'il l'ignore encore + personne ne peut toucher à sa soeur alejandra, qu'il chérit plus que tout (et même un peu trop). quand ça la concerne, il voit rouge instantanément. celui qui touche à sa petite soeur se verra directement recevoir une sacré correction + il est possessif, à tel point que, si égoïstement il voit plusieurs filles en même temps sans être capable d'en garder une, il s'énerve généralement, frustré, jaloux, dès que l'une d'elle voit aussi quelqu'un d'autre + en fait, il n'y a qu'une seule fille qu'il voudrait pouvoir garder pour lui et lui seul. il pourrait se consacrer entièrement à elle, si tout était plus simple. mais simple n'est pas le mot, tout est bien trop compliqué, puisque cette fille n'est autre que sa soeur + il fume énormément, il faudrait qu'il arrête, mais plus ça va, plus ça va mal et plus il fume + contrairement à ce qu'on pourrait penser, iago ne boit pas beaucoup. il n'aime pas réellement l'alcool, à part la bière qu'il boit comme de l'eau ou un bon whisky pour décompresser. il n'est pas très alcool fort. on l'a rarement vu bourré + il est têtu et n'en fait qu'à sa tête. n'essayez pas de le raisonner, c'est peine perdue, car son esprit de contradiction voudra toujours le faire aller à contre-sens + son vrai prénom est romano, mais il a toujours préféré le second et se fait appeler plus couramment iago + il ne vous refusera jamais un défi. provocateur, il répond à tout et tout le monde sans se fixer de limites. si cela peut lui conférer une certaine force par rapport aux autres, c'est aussi une grande faiblesse car l'appel du danger est pour lui comme une drogue + il n'a jamais touché à la drogue, d'ailleurs. enfin, drogue dure j'entends + sa langue maternelle est l'espagnol, il le parle couramment, toujours avec sa mère de qui il est resté très proche depuis son départ de la maison familiale, il y a deux ans, à la sortie de son diplôme + iago n'aime ni le luxe ni la soif du pouvoir. avoir de l'argent lui confère une certaine sécurité de vie qu'il apprécie beaucoup, mais il ne ferait jamais rien de mal pour de l'argent + il a un chien qu'il trimballe partout avec lui. un bâtard moyen au poil gris-brun qu'il a prénommé balto, comme dans le dessin animé + il a déjà eu une relation avec un homme. il considère ça comme une erreur, pourtant au fond, il sait que ça lui a plu. mais il cache ça avec précaution, tout comme il cache la relation avec sa soeur. d'ailleurs, cette relation incestueuse, secrète et malsaine est, pour lui, l'alibi à toutes ses conneries sentimentales + il est gaucher, mais pourtant, à la différence de beaucoup d'hommes, il écrit très bien + il fait tourner son petit monde en bourrique, ses proches ne savent jamais comment il va réagir ou agir, il vous surprendra aussi comme si, au fond, personne ne le connaissait vraiment. c'est une contradiction sur deux jambes, surmonté d'un cerveau un peu tordu + c'est un ami très fidèle. du genre qui, oui, se lèverait à 4h du matin pour enterrer un corps.

(all across the alienation)
iago est du genre a avoir des relations compliquées avec tout son entourage. pourtant, il n'est ni méchant ni associable, mais son tempérament imprévisible en fait une vraie bombe à retardement.
les mecs, il les voit soit comme des potes, soit des rivaux. y a rarement d'entre-deux. il a tendance à avoir un complexe d'infériorité qui le fait souvent voir les actes des autres hommes comme des attaques. provocateur, il n'hésite jamais à se mesurer aux autres, ce qui lui a valu, à la force de ses poings, quelques bleus, quelques arcades cassées et lèvres fendues, mais aussi pas mal de belles victoires à même le sol de la rue.
avec les filles, c'est encore une autre histoire. iago ne sait pas se limiter, il n'a pas de limites, il n'existe chez lui pas vraiment de frontière établie entre ce qu'il faudrait faire et ce qu'il ne faut surtout pas faire. relation problématique avec sa soeur (disons problématique car "non-normale"), relation problématique avec les autres femmes. généralement, iago les voit comme de possibles conquêtes, de possibles corps avec qui il peut oublier qu'il ne peut pas être avec la seule femme qu'il aime (encore faudrait-il qu'il se l'avoue). provocateur, séducteur et beau parleur, il lui est rarement difficile d'entraîner quelqu'un en bas de la longue liste de ses proies. pourtant, iago ne s'en vante pas, il déplore lui-même son attitude, et se maudit parfois d'en blesser certaines. car au fond, iago n'est pas méchant. le seul être qu'il déteste un peu plus chaque jour, c'est lui-même.

(pseudo, prénom): northern lights, manon. (âge, pays): 21yo, switzerland. (connexion): presque quotidienne, 3/4 jours sur 7 pour rp par contre. (un petit mot sur le forum): j'ai adoré directement son design frais, clair et pâle.   et puis tout entier, il est magnifique. (un smiley): .

(told me you were leaving)
flash flash.
« Iago, tu restes ici. Tu vas aider ta mère à nettoyer la maison. » Iago dévisage son père. Il est obligé de lever la tête pour le regarder dans les yeux. Il trouve ça injuste. Il va rester enfermé ici, pendant que son père emmène sa petite soeur se promener ? Le ton autoritaire ne lui laisse aucune chance d'insister. Il n'essaie même pas.
Lorsqu'ils ont passé la porte, c'est sa mère qu'il va trouver. « Pourquoi c'est toujours avec moi qu'il est comme ça ? » lui lance-t-il directement, énervé, en colère, les poings serrés. Iago a sept ans, et il est déjà hors de contrôle. Surtout lorsqu'on le fait se sentir ainsi : comme le vilain petit canard. Sa mère fuit un peu son regard. Quelques larmes bordent les yeux du colombien. « J'en ai marre ! C'est toujours moi qui prend ! » Il attend une réaction. Qui ne vient pas. Il observe sa mère et ses longs cheveux châtains clairs, les mêmes que sa petite soeur. Et les mêmes que leur père, aussi. Drôle de couleur de cheveux pour des colombiens, certes, mais c'est ainsi.
Et lui, il s'est toujours senti comme l'intrus de la famille, avec ses mèches noires d'encre. Il fronce les sourcils, court vers sa mère, lui tire la manche. « On dirait qu'il m'aime pas. » Elle est attendrie, peinée aussi. Il ne le saura pas, mais à cet instant-là, elle culpabilise. « Ça passera avec le temps, Romano. Il t'apprend à être un homme, un vrai. »

flash flash.
Dans la foule, il attend avec impatience d'entendre son nom. Les lettres défilent. On arrive bientôt au R. « Romano Iago Rossi. » Tout fier, il grimpe sur l'estrade. Au sol, la foule applaudit, comme à chaque diplômé. Mais lui, il a les yeux rivés sur Alejandra et leur mère. Elles applaudissent à tout rompre. Elles l'ont toujours soutenu. Et aujourd'hui, s'il est fier de lui, il veut être fier pour elles aussi. Il ne cherche pas, dans la masse d'australiens, le visage de son père. Il n'est pas venu. Ce n'est pas une surprise. Iago s'y attendait, et pourtant, ça lui fait quelque chose. Il décide de ne pas y penser. Après tout, ça ne compte pas.
Aujourd'hui, il a réussi. Il s'approche du professeur expert. « Romano, toutes mes félicitations. Vous voilà désormais spécialiste en restauration et sommelier. »

flash flash.
Il entend quelques pleurs à l'étage. Ça ne peut qu'être Alex, les parents sont partis quelque part ce soir, leur laissant le grand appartement pour eux deux. Il tape à sa porte, mais il n'entend aucune réponse. Alors, il ouvre, et découvre sa petite soeur (plus si petite que ça) en pleurs sur le lit. Il ne dit rien, ne demande rien, et vient juste s'asseoir à côté d'elle, touché par sa peine. « Tu te rends compte ? Il m'a quittée en me disant qu'il me trompait depuis le début.. Je.. J'en ai marre, les mecs sont tous des cons, j'attire que ça ! » hoquète-t-elle avec difficulté. Iago ne dit rien. Il la laisse vider son sac en caressant son dos, même si là tout de suite, il retrouverait bien cet imbécile de mec qui fait souffrir sa soeur. Alex, c'est la personne à qui il ne faut pas toucher.
« Viens, soeurette. » fait-il seulement alors qu'elle semble sécher un peu ses larmes. Il va lui changer les idées. Il descend avec elle dans le salon, en la tenant par la main. Il branche la chaîne-hifi, adieu les voisins, il monte un peu le son. Musique entraînante. De leur réserve secrète, il sort quelques bouteilles. Il n'aime pas vraiment l'alcool, Iago, vous savez. Mais ce soir, Alejandra en a besoin. Et il va devoir l'accompagner. Quelques bières, quelques bouteille. Du rouge, de la vodka, du gin, des digestifs, tout un cocktail explosif. Il sort tout. Aux grandes peines les grandes bouteilles, comme on dit. Enfin, il vient de l'inventer.
Ils boivent. Dansent. Fument dans l'appartement, mais s'en fichent. « C'est nous contre le reste du monde. » murmure-t-elle en le fixant droit dans les yeux. Il lui offre son plus beau sourire. Ils dansent chacun de leur côté. Puis ils dansent ensemble. Leurs mains sont jointes, leurs corps se frôlent. Pour la première fois, Iago en est électrisé. Sa soeur a 21 ans, il vient d'en avoir 23. Il ne voit plus la petite soeur en elle, mais la femme. Et ça le trouble.
Mais il n'a pas vraiment le temps de se poser de questions. Il attrape les hanches d'Alex sans se faire insistant. Il ne sait pas ce qu'il fait. Il ne sait pas ce qu'il veut. Elle réagit immédiatement. Ses lèvres s'écrasent dans le cou de son frère et c'est là qu'il déraille et perd tout contrôle, toute chance de revenir en arrière, toute rédemption. Rapidement, ils sont de nouveau dans les chambres, en haut. En rentrant, leurs parents penseront sans doute qu'ils dorment, chacun dans leur chambre, sans imaginer que leurs deux enfants sont blottis, l'un contre l'autre, dans le même lit.

flash, flash.
« Alex, réponds-moi s'il te plait, fais pas genre ! C'est le dernier message que je laisse, ça me gave là. Sinon, j'ferai autre chose de ma soirée. » menace-t-il en raccrochant avec la messagerie vocale. Comme s'il avait envie de faire autre chose que de passer la soirée avec elle. Contre elle.
Mais elle le fuit. Depuis deux ans que ça dure, c'est devenu fréquent. Des périodes d'idylle où l'on croirait les voir heureux et simplement heureux : deux jeunes gens normaux. Et des périodes chaotiques et pleines de tension, où ils se rappellent (souvent elle) leur condition, l'interdit, le tabou de leur relation. Il soupire. Elle ne le rappellera pas.
Alors ce soir, Iago va aller chercher une nouvelle proie. Pour ne pas croire qu'elle est dans d'autres bras, dans d'autres draps. Pour ne pas croire que la seule femme qu'il voudrait, il ne l'aura jamais vraiment.
« Ouais mec, tu fais quoi ce soir ? Rien, rien. J'ai besoin de sortir un peu. De croiser de nouvelles têtes. » Et de nouveaux corps.
Et d'ignorer la douleur sourde qui brûle, au fond. Qui les consume l'un et l'autre. Qui les détruit, peu à peu, sans qu'ils ne puissent pourtant s'en défaire.