(beyond the veil)

ronald weenigham

jamie dornan | mrdornantumblr ≈ lindseystirling

(nom, prénom): weenigham, la honte, une torture, des souvenirs, la mort. ce n'est pas une famille, c'est une secte, et il a cette impression d'en être le seul bienfaiteur. ronald, bien mieux connu sous le diminutif de ron, bien plus simple, bien plus discret. (âge, date & lieu de naissance): il a trente deux ans bien entamés, né le 22 février à Memphis, Tennessee, USA. (origines, nationalité): c'est un américain d'origine, mais la vie lui a offert l'Australie et sa nature, qu'il ne connait que très peu après tant d'années. (situation monétaire): l'argent coule à flots, il ne se plaint pas, plutôt modeste contrairement à ce que les apparences montrent. (métier): chirurgien généraliste, il ouvre les cœurs comme il répare un visage. le sang sur ces mains, la conscience à dix milles lieux de la normal. musicien quand le temps le lui permet, il joue de la guitare pour laisser sa créativité s'envoler. (statut civil): un cœur à prendre, ouvert à toutes propositions, pourvues qu'elles soient indécentes et pleine de difficultés. (orientation sexuelle): les femmes, ce pouvoir qu'elles ont sur lui, des désirs au fond de son âme. les hommes ne sont pas repoussants, il aime se sentir aimé et en sécurité. (situation familiale): à quinze ans près, la honte le ramenait à la réalité, désormais, il se refait, il oublie cette famille qui lui cause bien trop de soucis, mais il n'en reste pas moins un enfant fidèle, l'argent qu'il gagne leur est reversé un peu chaque mois. (traits de caractère): rancunier, susceptible, passionné, froid, ambitieux, agaçant, généreux, déterminé, sportif, franc, honnête, indomptable, secret, possessif, souriant. (avatar): jamie dornan. (groupe): winter.

(met me in your backyard)
~ il a l'impression de ne pas être né dans la bonne famille, des parents trop peu présents à son goût, cherchant désespérément à devenir des célébrités. tellement impatients d'être des stars que papa a choisit la facilité, un meurtre et tout part en fumée. une famille détruite, un père en prison, une mère en dépression, un départ imminent pour Ron. ~ cela fait désormais près de quinze ans qu'il vit à tweed heads, ayant choisi l'australie pour y faire ses études. la médecine, passionné depuis l'enfance, la chirurgie et ses difficultés, parce qu'il aime se poser des questions, cette proximité des gens, sans paroles futiles, sans un bruit, le silence de la salle d'opérations. ~ il n'entend que d'une oreille Ron, il écoute attentivement ce que disent les gens, sa particularité ne fait pas de lui un handicapé, il a quelques difficultés parfois, il en a souvent souffert dans ses plus jeunes années, désormais, il vit avec et c'est comme s'il était un homme ordinaire. ~ il n'a peur de rien Ron, sauf peut être de la peur elle même, parce qu'elle créé quelque chose en lui qu'il n'arrive pas à comprendre, à contrôler, et c'est certainement ce qu'il déteste le plus au monde, perdre le contrôle de sa vie. ~ il est indépendant, il ne compte jamais sur personnes pour avoir ce qu'il désire, il se bat pour ce qu'il aime, il a pourtant des amis fidèles de fac, mais il accorde difficilement sa confiance alors ça créé quelques problèmes pour vivre en communauté. ~ il est musicien Ron, il aime se plonger dans un autre univers que le sien, il aime cette douce musique qui lui caresse l'oreille sans qu'il n'ait à penser. il joue de la guitare, parfois de la basse, il apprécie la délicatesse d'une mélodie enivrante, c'est certainement la seule chose qui arrive à lui faire oublier les quelques problèmes de son quotidien. ~ il aime les femmes Ron, il n'a pourtant jamais ouvert son cœur à quiconque, parce qu'il n'a jamais trouvé la personne à qui il peut confier ses maux, ceux qui sont bien ancrés au fond de son âme, celle qui est perdue au milieu de nulle part. il aime leurs caresses et leurs doux mots d'amour glissés à son oreille, ces baisers fougueux qu'elles peuvent lui offrir, ces gestes déplacés et indécents, et ces jupes courtes qui dévoilent cette féminité dont il n'avait même pas idée. ~ il ne connait pas les longues nuits, parce qu'il préfère se lever au plus tôt pour apprécier la nature de tweed heads, il court chaque matin, aller à la salle de sport lui parait bien trop machiste, il préfère cette simplicité, ce vent frais sur son visage lorsque le soleil fait à peine son apparition. ~ il est honnête, il dit les choses qu'il a sur le cœur sans passer par quatre chemins. il n'aime pas les conflits et il est pourtant le premier à les provoquer, sans vraiment le vouloir, cette façon qu'il a de parler, de prendre les gens de haut alors que c'est juste naturel chez lui. ~ il aime boire Ron, et pourtant, jamais il n'a bu une goutte d'alcool avant d'aller opérer. il fréquente souvent les bars, à la recherche d'un peu de monde pour combler le silence qu'il apprécie à l'hôpital, et le whisky l'aide à se sentir mieux, à ressentir cette chaleur au fond de lui.  

(all across the alienation)
il ne connait pas l'amour Ron, il a toujours eu du mal à s'ouvrir aux autres, comme si ce n'était pas permis pour lui. il n'est jamais tombé amoureux, bien sur, il a eu quelques coups de cœur, mais jamais les sentiments n'ont dépassé l'affection. peut être à cause de sa famille si spéciale ? des parents bien trop occupés à devenir célèbres pour prendre en compte les désirs d'un fils bien trop seul. il la voulait pourtant son indépendance Ron, mais pas de cette manière. et il l'a tué, papa a choisit de salir son nom, de gâcher sa famille, pour finir en prison, et désormais, les relations sont encore plus compliqués qu'avant. il envoie de l'argent à sa mère chaque mois, tellement loin d'elle et tellement soulagé d'être un illustre inconnu depuis quinze ans où il a décidé de partir pour s'ouvrir aux autres, à ceux qui ne le connaissaient pas. il s'est fait des amis, les relations avec les autres ont tout de suite été plus simples, mais il a toujours gardé ses distances, préférant prendre son temps pour faire confiance, pour évaluer pleinement les possibilités de vivre sans aucun soucis, sans cette nervosité qui le parcourait à chaque pas dans les rues.

(pseudo, prénom): dm. (âge, pays): vingt et un ans passés. (connexion): 4/7. (un petit mot sur le forum): peut-on me réserver Jamie s'il vous plait ?    (un smiley):   .

(told me you were leaving)
du sang sur ses mains, et un sourire sur son visage. les deux ne vont pas ensemble et il en est certain Ron. il a bien compris que quelque chose n'allait pas, alors il reste silencieux, tandis que maman s'efforce de hurler, lui brisant littéralement le tympan à chaque sonorité aigu. "qu'est ce que tu as fais Jeff ?" il rit, comme un idiot, comme s'il était possédé, et Ron, il tremble, la peur vient envahir son ventre, cette boule qu'il ressent au fond de lui ne fait que s'agrandir. "il n'a pas voulu m'écouter, il n'a pas voulu m'écouter." répète-t-il. mais était-ce une bonne raison pour ôter une vie alors que Ron a choisit d'en sauver ? il soupire, il ne sait que dire, un acte de stupidité, de la cruauté à l'état pur, une honte qui va accrocher son nom jusqu'à la fin de ses jours. son seul réflexe est de composer le numéro de la police, parce que ce sont les seuls qui pourront éclaircir la situation, qui pourront mettre au clair les raisons qui l'ont poussé à faire cela. cette célébrité à tout prix, elle lui est monté à la tête comme quand on boit un peu trop de whisky à une soirée. "Ronald, lâche ton téléphone, immédiatement." "non." parce qu'il ne va pas se laisser faire, il est en âge de répliquer, en âge de donner son avis sur les bonnes et mauvaises choses. et ce n'est pas un ivrogne en quête de paillettes qui va lui ordonner quoi que ce soit, parce que le gentil garçon a bien grandit, il est devenu un homme, un homme que papa n'avait pas vu venir. il tend la main vers lui, attrape son poignet, lui étalant le sang qu'il n'aurait préféré jamais sentir sur sa peau. c'est chaud, c'est glauque, c'est monstrueux. il se libère de son emprise, il recule, le mal est fait de toute façon. maman pleure, papa rit, et Ron, il se contente d'attendre patiemment la police qui ne tarde pas à arriver. les gyrophares, tous les voisins de sortis pour voir ce qu'il se passe dans ce quartier si calme d'habitude. il rougit Ron, parce qu'il sait que les questions vont être incessantes, et qu'il est grand temps de partir, de s'éloigner de ce que l'on appelait 'famille' avant ça.  


le bistouri entre ses mains, frêles, tremblantes. première opération, première fois au bloc où le corps lui appartient totalement, où il a le choix entre sauver une personne ou la laisser souffrir. ses mains ne restent pas longtemps tremblantes, il ferme les yeux, la seule chose qu'il puisse faire c'est de se détendre, de penser à autre chose. l'image de papa, les mains aussi sanglantes que les siennes à cet instant, mais certainement pas dans la même optique, avec la même idée derrière la tête. ce cœur si fragile entre ses mains, son cœur à lui est bien caché au fond de sa poitrine, pas une seule fois il n'a tressailli devant quiconque, il cache les sentiments au fond de son âme alors on prétend qu'il n'en a pas. il est froid Ron, il déteste parler de la pluie et du beau temps, tout simplement parce que ça ne l'intéresse pas. sa curiosité va au delà de tout cela, son instinct lui répète toujours qu'il faut des paroles sincères pour pouvoir faire confiance. et il a réussi à se convaincre que tout irait bien aujourd'hui, pour cette première opération, pour le premier cœur qu'il aurait dans les mains. son bistouri frôle la peau de cette douce patiente, des personnes à qui il ne faut pas s'attacher, des caresses avec de belles lames, des lames qu'ils ne verront jamais. lui seul est maître de la situation. il inspire, expire, son boulot se fait dans le calme, des infirmières pour l'assister, pour essuyer ce sang qu'il laisse couler. cette substance qu'il voit autrement depuis quelques années maintenant.


sa jeunesse partie aux oubliettes. depuis bien longtemps désormais. assis sur ce fauteuil, à regarder toutes ces personnes, ces sourires, ces jeunes qui lui ressemblent tellement. une mauvaise journée, un verre, puis deux. il semble que rien n'a changé depuis toutes ces années. belles années. papa est toujours en prison, maman en dépression. ne parlons pas de frères et sœurs, parce qu'ils ont choisi de rester là bas eux, et ça fait de Ron le vilain petit canard, celui qui à abandonner le navire. toutes ces vilaines pensées traversent son esprit, elles l'obsèdent. et ces femmes, ces jolies femmes qu'il ne regarde plus depuis trop longtemps à son goût. cette féminité qu'il n'a pas côtoyer depuis des lustres, ces douces caresses qu'il n'a pas reçu. mais ce n'est pas son genre à Ron, d'approcher les femmes sans une raison valable. un pitoyable menteur, bien trop pour être convaincant, alors il regarde de loin, il admire ces beautés qui développent de jolis fantasmes dans son esprit.