(sell your soul)

charlie white

kaya scodelario | favim ≈ hollywood undead

(nom, prénom): white, c'est pur, comme la neige. charlie, plus un nom de garçon, mais elle aime bien. (âge, date & lieu de naissance): ça fait vingt-trois ans que charlie est née. née ici même, un treize janvier. (origines, nationalité): elle est australienne, avec pour origines un peu de français mêlé à beaucoup d'australien. (situation monétaire): c'est pas la joie, vraiment pas. (métier): c'est l'escort girl la mieux payée de la ville sûrement. elle, elle tape dans le luxe, dans les garçons à papa, riches à souhait qui lui offrent robe et parure le temps d'une soirée. (statut civil): libre, on veut pas d'elle vu son métier. (orientation sexuelle): hétérosexuelle. (situation familiale): mère sans moyens, père parti sur une île. charlie reste proche de sa mère qui a toujours fait du mieux qu'elle a pu pour l'élever. (traits de caractère): douce, téméraire, boudeuse, intelligente, débrouillarde, passive, impatiente, lunatique, caractérielle, amicale, directe. (avatar): kaya scodelario. (groupe): summer.

(met me in your backyard)
charlie elle écoute la musique un peu trop fort, les voisins l'engueulent de temps en temps, puis en plus, c'est pas de la musique classique, non, c'est du rock, enfin surtout du metal alors ça énerve les cathos du troisième. // charlie, elle aime pas trop se maquiller, mais quand elle se maquille, c'est pour aller travailler. elle devient comme une poupée irréelle pour plaire aux garçons qui la paient. // charlie, elle a un chat, c'est le chat sans nom, elle a pas trouvé d'idée alors voilà, c'est le chat. elle l'aime beaucoup, c'est un peu son bébé, celui dont elle doit s'occuper et celui qui l'aime vraiment pour ce qu'elle est. // charlie, elle fait du skate. elle parcourt la ville que comme ça quasiment. elle aime bien le skate, elle se sent un peu plus libre sur sa planche, elle sent le vent s'emmêler dans ses cheveux et ça la fait sourire. // charlie, elle à la phobie des ascenseur. alors, elle à beau habiter au troisième étage -qui parait être le sixième d'un immeuble, elle s'en fout, elle monte les marches, puis ça fait faire du sport. // charlie, elle connait beaucoup de choses sur beaucoup de monde depuis qu'elle fréquente les bobos à qui elle prête son corps le temps d'une soirée et des fois d'une nuit. les ragots, elle les entend et elle les garde en mémoire. elle connait les gens, mais les gens ne la connaissent pas vraiment. // charlie, elle aime bien dessiner et chanter. d'ailleurs, on lui a dit qu'elle chantait bien et qu'au lieu de faire l'escort girl, elle pourrait chanter dans des bars. mais elle y croit pas. // charlie, soit elle et capte, soit elle t'ignore, soit elle sait pas trop quoi penser de toi, et dans ce cas là, c'est compliqué dans sa tête. ça veut dire qu'elle t'aime bien, mais que tu l'énerves. // charlie, elle est fan de fight club. elle connait le film, les répliques par coeur. elle le regarde dès qu'elle peut. clairement, l'homme de sa vie, c'est tyler durden. // charlie, elle aime pas dire comment elle gagne sa vie, alors souvent, elle ment sur son métier, elle s'invente un truc de dingue, genre avocate, ou pire, astronaute. et des fois ça marche avec les naïfs. // charlie, elle est jolie, les hommes l'aiment bien et des fois, ils sont pas très doux avec elle, alors elle a appris quelques prises de combat pour se défendre, du basique, mais c'est bien pratique, puis elle a pas peur. // charlie, elle a la mémoire visuelle, alors autant dire que si elle vous a vu une fois, elle vous a dans la tête pour toute la vie.

(all across the alienation)
charlie, elle connait beaucoup de monde, mais le monde ne la connait pas. elle connait beaucoup de garçons surtout, ceux avec qui elle passe une soirée et des fois même une nuit si ils lui donnent un joli pourboire. c'est des garçons qui ont de l'argent, des garçons avec qui elle se voit bien parfois, ou des fois pas du tout. elle les connait les mecs. elle connait les bobos, les timides, les gentils et les méchants. elle connait pas trop de filles parce qu'elle a l'impression que les filles ne l'aiment pas. c'est peut-être dans sa tête, elle sait pas. et puis aussi, charlie, elle connait ce garçon en skate, qui reste planté devant son immeuble, qui aime bien l'emmener sur les toits des maisons le soir pour écouter de la musique, ce garçon qui l'énerve à lui dire qu'elle est bien plus jolie sans le maquillage qu'elle met pour ces hommes en costumes trois pièces. charlie, elle sait pas trop si elle l'aime ou si elle le déteste.

(pseudo, prénom): spf, romane. (âge, pays): dix-neuf ans, en france. (connexion): 7/7j. (un petit mot sur le forum): tout neuf, tout beau, tout frais, j'aime.    (un smiley):   .

(told me you were leaving)


"Tu as normalement reçu une robe de soirée, simple mais élégante, je voudrais que tu la portes pour notre rendez-vous ce soir." La robe, bien sûr, celle qui a fait avoir des grands yeux pleins d'étoiles à Charlie lorsqu'elle l'a vu. La robe, celle qui, l'espace d'une nuit, va la faire se sentir belle, d'une élégance rare. Celle qui va la faire se sentir pleine de sous, alors que ce n'est qu'un simple mirage. C'est pas Charlie qui a les sous, c'est cet homme qu'elle va devoir accompagner à une nouvelle soirée. Charlie, elle aime pas trop son métier, si on peut qualifier ça de métier en fait. Cette fille, c'est qu'une poupée que les garçons manipulent toute une soirée, toute une nuit parfois. Charlie, elle dit rien à chaque fois, parce qu'elle est payée, mais si seulement elle pouvait se rebeller parfois, si seulement elle aurait pu dire au fils à papa de la dernière fois que s'il ne trouve pas de fille assez bien pour lui, c'est parce qu'il a de sales dents et une haleine déplorable. Mais elle se retient, elle a pas le droit. Elle se contente de sourire, faire les yeux doux, écouter les ragots, les critiques, les discussions de politique qu'elle trouve sans intérêt, parce qu'elle, elle aime pas trop toutes ces conversations de gosse de riche. Charlie sort enfin de ses pensées, ferme l'ordinateur, enfile cette robe, sublime, bon sang, magnifique. Elle pourrait jamais s'acheter une robe aussi belle, ça lui donne envie de pleurer sur le coup, puis elle se rappelle qu'elle en met jamais des robes quand elle est elle-même, quand elle est Charlie, la jeune qui écoute trop fort la musique et qui skate n'importe où et n'importe quand. Elle est jolie Charlie ce soir. Du moins, elle se trouve jolie, parce que d'habitude, elle s'aime pas. Elle aime pas ce qu'elle est. Elle se trouve un peu trop masculine, un peu trop négligée, pourtant, c'est vrai qu'elle est tout le temps jolie, maquillée ou pas, elle a ce truc qui fait que les garçons se retournent, lui paient des verres, lui donnent leur numéro, mais elle y croit pas. Charlie, elle dit toujours qu'elle aurait dû avoir une vie un peu plus descente. Charlie, elle dit toujours qu'elle a l'esprit pour vivre dans une grande maison, mais elle a pas la classe nécessaire.


Elle descend les marches de chez elle, habillée, maquillée pour une nouvelle soirée, avec un de ces hommes aux revenus alléchants. Cette fois-ci, c'est un repas d'affaire si elle a bien compris. Elle y va avec cet homme qu'elle a déjà accompagné deux fois. Lui, il est gentil, il la respecte, il sait pourquoi elle fait ça, parce qu'il le lui avait demandé une fois. Charlie l'aime bien. Dehors, elle attend que le garçon arrive dans sa jolie Mercedes tout confort. Elle adore cette voiture, elle pourrait y passer des journées entières dedans sans jamais en sortir. La brune tourne la tête à gauche et, ô malheur, elle le voit lui, ce garçon qui l'emmène sur les toits tard dans la nuit, ce garçon qui skate de temps en temps avec elle. ce type toujours dans ses pattes. J't'avais dit de me laisser. Le garçon sourit face à la mine boudeuse de Charlie, agacée de le voir une fois encore devant son immeuble, le skate à la main. Tu vas où là ? Elle prend son air grave comme à chaque fois qu'elle est avec lui, croise les bras contre sa poitrine, le fusille du regard. Tu sais très bien où je vais. Bien sûr qu'il le sait, parce qu'il sait ce qu'elle fait pour gagner de l'argent. Elle sait pas pourquoi elle lui a dit le jour de leur rencontre. Peut-être parce qu'ils étaient à l'hôpital tous les deux en train de faire une crise chacun de leur côté pour pouvoir sortir. Charlie, ce garçon, elle le connait de là-bas, l'hôpital. Il lui avait dit qu'il était là-bas parce qu'il s'était ramassé en skate, mais à en voir la comète sous son œil, c'était pas la vérité. Ce jour-là, il l'avait raccompagné chez elle. A ce moment-là, Charlie le trouvait encore agréable, pas comme tous les autres gars. Lui, il est plus discret, plus rêveur. Il lui fait penser à un gamin, tout le temps, dès qu'elle le voit et ça depuis qu'elle l'a rencontré. Les deux se regardent dans le blanc des yeux. Charlie ne parlera pas, elle a pas envie. Non mais viens, on monte sur un toit et on fume à se niquer les poumons. S'il te plaît, va pas voir un autre enfoiré. Charlie lui sourit. Il est mignon des fois, puis, elle aime bien sa façon de s'exprimer, un peu comme un poète raté. Elle embrasse la joue enflée (sûrement à cause d'une énième bagarre) du garçon comme pour lui dire non, que c'est pas le moment. T'inquiète. Puis, quand j'accompagne un de ces gars dans ces lieux qui sont pas pour moi, j'me sens belle, tu vois ? J'me sens de taille à me confronter aux femmes que je rencontre. Le skateur boude, fronce les sourcils et Charlie, elle aime pas trop quand il fait ça. Mais t'es plus jolie quand t'es toi. Mais il comprend pas. Il veut pas la comprendre. Elle sait qu'il aime pas quand elle est maquillée, quand elle porte des robes de soirées. Elle sait que lui, il la trouve jolie comme elle l'est, mais elle s'en moque. Charlie écoute sa tête, Charlie fait ce qu'elle veut. Alors elle fronce les sourcils elle aussi. Tu veux pas comprendre, t'es débile. La voiture arrive, elle troque sa mine boudeuse contre une mine radieuse, un peu fausse, parce que le skateur l'a perturbé. Voilà, Charlie s'échappe de l'emprise du garçon rêveur pour rejoindre cet homme au costume trois pièces et sourire Colgate.